Appelés à la liberté
Le 19 avril dernier, plus de 800 personnes participaient au « petit-déjeuner catholique national de prière » qui se déroulait au Marriot Wardman Park, aux Etats-Unis.
Au cours de ce repas, le Chevalier suprême des Chevaliers de Colomb, le Président , abordait un sujet chaud pour les catholiques des U.S.A. Le Chevalier suprême était le conférencier invité pour l’événement sur le thème de « La liberté religieuse menacée chez nous et à l’étranger ». Je vous livre quelques passages de son allocution :
« Je m’aventure à affirmer que, jamais dans la vie de n’importe quelle personne présente ici, la liberté religieuse des Américains [ 1 ] n’a été aussi menacée qu’elle l’est aujourd’hui. Nous devons rappeler à nos concitoyens américains, et particulièrement à ceux et celles qui sont aux commandes du pouvoir, que la liberté religieuse garantie par le Premier amendement, s’est avérée essentielle dans la fondation, le développement de la République américaine.
Soyons clairs. Nous chérissons la liberté religieuse non seulement parce qu’elle protège notre autonomie personnelle. Nous la chérissons en raison du bien qu’elle apporte dans la vie du croyant sur le plan individuel, mais aussi dans la vie de notre nation. Le moment est maintenant venu de faire un choix. Un choix qui fera en sorte que, en tant que catholiques, nous nous tiendrons debout pour garder ouvertes les portes de la liberté religieuse. »
Carl Anderson, Chevalier suprême, affirme que : « si nous agissons ainsi, se produira un grand réveil aux U.S.A., un phénomène qui nous approchera de l’édification de cette culture de la vie et de cette civilisation de l’amour que Jean-Paul II appelait si souvent de ses vœux. Puissions-nous à l’image du Bienheureux Jean-Paul II, ne pas avoir peur du choix à faire », rappelle le Chevalier suprême.
Si notre situation québécoise diffère quelque peu des Américains, il n’en demeure pas moins que la « liberté religieuse québécoise a passé par la mise à la porte des lieux dits « d’éducation de la jeunesse ». Les limites que souhaitait imposer le gouvernement américain ont été rejetées par une décision majoritaire (9-0) par la Cour Suprême et autres instances.
par Paul-Eugène Marotte, ptre le 8 juillet 2012