Reflextion de la semaine ( 16 oct )

À qui ressembles-tu ?

À regarder les feuilles qui jonchent le sol, nous pouvons en déterminer la provenance : érable, bouleau, peuplier, frêne …
Elles révèlent leur appartenance fondamentale.
En nous regardant vivre, au cœur de notre quotidien, que nous le voulions ou non, nous révélons nos appartenances et nos valeurs profondes.

Parfois, pour ne pas dire « souvent », ce que nous révélons, en nous voyant vivre, semble manifester de loin les vraies valeurs humaines vécues à « la mode de Jésus » (1). Bien sûr, nous chantons avec sincérité, à la manière de Robert Lebel : « Je voudrais qu’en vous voyant vivre, étonnés, les gens puissent dire … » Mais la sincérité a le mérite d’un grand désir : celui de connaître la vérité et de parvenir à en vivre d’une façon vraie, sans équivoque. Comme Jésus parlait et agissait en toute sincérité et vérité, pleinement conscient de son appartenance humano divine.

La foi chrétienne n’est pas un refuge pour échapper à ses responsabilités d’homme … homme et femme. S’il est vrai qu’il faut rendre à César ce qui lui revient et à Dieu ce qui est à Dieu, il ne faut pas oublier que, pour nous actuellement, cela doit s’incarner dans ce qui est à César. Le « Dieu premier servi » doit éclairer, fermenter les valeurs humaines dans le monde de ce temps.

La réflexion sur l’évangile de ce dimanche devrait normalement contribuer à changer l’opinion que j’ai de la politique, ou du syndicalisme, ou de l’économique … car l’Évangile éclaire toutes les sphères de l’activité humaine. Davantage nous ressemblerons au Christ Jésus, davantage nous servirons la société pour le meilleur.

C’est dans la plénitude de nos « au jour le jour » vécus dans l’esprit de « Et si c’était la dernière fois … » (2) que nous révélerions Celui qui nous assure qu’avec Lui, le meilleur est en croissance.