Reflextion de la semaine ( 6 nov )

Quelle heure est-il ?

Nos merveilleux systèmes d’éclairage semblent vainqueurs de la nuit et de la noirceur. Si bien qu’il est difficile d’imaginer le vécu sans électricité ou autres sources lumineuses.
En ces semaines où la nuit gagne de l’espace et que grimpent les dépenses d’éclairage et de chauffage, pourquoi ne pas en profiter pour dépasser ce phénomène cosmique et accéder à l’éclairage de nos esprits et de nos cœurs ?

Parce que « JE » suis la Lumière du monde, celui, celle qui Le suit, qui demeure branché(e) sur Lui, ne marche pas dans les ténèbres : Il a la lumière de la vie. Il sera vie lumineuse au milieu de ce monde en lutte contre la vérité, la justice, la dignité de la vie, la désespérance de bâtir un monde lumineux et meilleur … Ne sommes-nous pas « lumière du monde » chargés de mettre le feu réchauffant, éclairant, purifiant de l’amour vrai ? Sommes-nous prêts à apporter la lumière quand la pénombre envahit tout ? Y a-t-il assez de lumière en nous pour traverser la nuit ?

Ainsi, que se passe-t-il dans nos vies quand vient l’obscurité sur nous, nos proches, l’Église ou la société ? Comment réagissons-nous quand nous faisons face à la maladie, aux conflits, aux difficultés financières, aux deuils, aux catastrophes naturelles ? Quand on fait appel à nous pour tenir bon dans l’épreuve, sommes-nous capables de nous lever et de porter la lumière ? Notre vie spirituelle est-elle assez forte pour nous donner des réserves intérieures le moment venu ?

Vivons-nous à l’heure du cœur de Dieu indiquée par le Cœur de Jésus ? Cette réalité spirituelle grandit en nous dans la mesure où nous lui accordons une importance réelle dans notre existence quotidienne. Nous la cultivons, entre autres, dans la prière, la réflexion, le partage, les engagements, la méditation de l’Écriture, la liturgie, le discernement, l’accompagnement psychologique et spirituel et les relations interpersonnelles. Les moments difficiles mettent cette solidité à l’épreuve parce qu’ils nous ramènent de force à l’essentiel, aux seules réalités qui tiennent la route quand tout le reste tombe en lambeaux.

Vivre à l’heure de Dieu, c’est déjà l’assurance que le meilleur s’en vient.