Une vie déjà éternelle
Nous disons souvent que le temps passe vite, trop vite. Même si nous reculons d’une heure, montres et horloges, le temps poursuit sa course. Un jour, chacun terminera sa route. La route d’une « histoire sacrée » même s’il y a eu des étapes qualifiées de « sacrées histoires ».
Ainsi la fête de « tous les saints et des défunts » nous invite, nous qui sommes encore en route, à profiter de la vie à la manière suggérée par Mère Teresa :
La vie est beauté, admire-la.
La vie est béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais-en une réalité.
La vie est précieuse, prends-en soin.
La vie est une richesse, conserve-la.
La vie est un hymne, chante-le.
Et bien des siècles avant Mère Teresa, Jean-de-la-Croix assurera une suite logique et extraordinaire à la si belle description de Mère Teresa, en proclamant : « Ce qui se passera de l’autre côté quand tout pour moi aura basculé dans l’éternité … je ne le sais pas ! Je crois, je crois , je crois seulement qu’un grand amour m’attend. »
N’est-ce pas ce que Jésus annonçait en claironnant avec amour : « Je suis venu pour la vie, et pour la vie éternelle » car « celui-celle qui croit en moi, même s’il meurt vivra. » Passage d’une vie en croissance pour une vie en plénitude.
La question de la foi des Québécois et de la place du religieux dans notre vie collective est posée à nouveau. Est-ce que j’ai la foi ? En quoi ou en qui est-ce que je crois ? La foi n’est pas simplement une question de petite ou de grosse croix que je porte au cou ou du crucifix à l’Assemblée nationale, pas une question de voile ou de kippa ou bien de dogmes que j’applique dans ma vie pour être sauvé et aller au Paradis. (à suivre…)
par Paul-Eugène Marotte, ptre