Reflextion de la semaine ( 15 Mars )

Une question de la mi-carême

Il y a quelque trois semaines, l’auteur du livre de la Sagesse nous invitait à nous unir à sa prière : « Seigneur, Tu aimes tout ce qui existe, et Tu n’as de répulsion pour aucune de tes œuvres : Tu fermes les yeux sur les péchés des hommes : Tu les invites à la pénitence et Tu leur pardonnes, car Tu es le Seigneur notre Dieu. »  Et le dimanche suivant, nous demandions au Seigneur, tout au long de ce Carême, de PROGRESSER DANS LA CONNAISSANCE DE JÉSUS CHRIST et de nous ouvrir à sa lumière par une vie de plus en plus fidèle. »

Depuis mars 2013, pape François marche hors des sentiers battus.  Il intrigue – et séduit – au-delà des frontières de l’Église.  Même les médias recherchent moins les scandales.  Ce sont plutôt ses étonnants gestes de bonté qui font la bonne (bonne) nouvelle.  Croyants ou non, on ne s’en lasse pas.  Avec François, la planète voit l’amour en action.  Mais cela appelle une question, notamment à notre communauté chrétienne :  voit-elle nos chrétiens passer de la parole aux actes ?

Obama déclarait au TIME, 24 avril 2014 : « Rares sont les leaders qui nous donnent envie d’être meilleurs.  Le pape François est l’un d’eux. »  Cette envie d’être meilleur habite le cœur de tous les humains.  Il est si facile de lui résister, mais si libérateur de lui succomber.  Soyons autant catholiques que le Pape.  Ouvrons nos bras et notre cœur au monde sans oublier nos proches.

Jésus aime sans calculer, sans demi-mesure.  Quand Il a l’espace pour aimer ainsi en nous, par nous et avec nous, Il nous transforme.  Puis, à notre tour de  transformer notre entourage.  Voilà la source de l’effet François.  Voulons-nous faire de l’effet ?


Bonne route vers Pâques !

Paul-Eugène Marotte, ptre ,
14 mars 2015 par Service des communications