Je suis la lumière du monde
Quarante jours après sa naissance, tout garçon premier-né, chez les Juifs, devait être présenté au Seigneur. En même temps, sa mère recevait une bénédiction spéciale des prêtres.
Dans la tradition catholique, c’est une fête de la lumière, qui met en relief les paroles très belles du vieillard Siméon : « Mes yeux ont vu ton salut [… ]LUMIÈRE pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple. » Les paroles et les actes du Seigneur Jésus sont pour nous LUMIÈRE de notre vie. (Prions en Église, février 2015, page 20). Surprise : 1er février 2015, c’est demain la fête de la « lumière »…
La mère accompagnée de Joseph. Accueillons quelques paroles du pape François livrées lors de son homélie, le 4 mai 2013, à la basilique Sainte-Marie-Majeure, Rome.
« Une mère aide ses enfants à regarder avec réalisme les problèmes de la vie et à ne pas se laisser submerger par eux . Elle leur apprend à les surmonter avec courage, à ne pas être faibles et à savoir les surmonter, dans un sain équilibre qu’une mère perçoit, entre les espaces de sécurité et les zones à risques. Une mère sait faire cela. Elle n’indique pas toujours à son enfant la route de la sécurité, parce que de cette manière, l’enfant ne peut pas grandir. Mais en même temps, elle ne le laisse pas seul sur la route du risque, parce que c’est dangereux. Une mère sait trouver le juste équilibre. Une vie sans aucun défi n’est pas une vie, et un garçon ou une fille qui ne sait pas les affronter en se mettant à l’épreuve est un garçon ou une fille sans colonne vertébrale. »
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Et le 15 mai 2013, lors de l’audience générale, le pape François lance un appel tonifiant, fortifiant, dérangeant aussi : « On n’est pas chrétien à temps partiel, seulement à certains moments, dans certaines circonstances, dans certains choix. On ne peut pas être chrétien de cette façon, on est chrétien à tout moment. »
QU’EN DITES-VOUS ?
31 janvier 2015 par, Paul-Eugène Marotte, ptre