À bien y penser
Depuis le début de l’année, à deux reprises, nous avons célébré le Christ en tant que lumière : à l’Épiphanie, avec le symbole de l’étoile qui guide les mages ; dimanche dernier, le 2 février, lors de la fête de la Présentation du Seigneur, où le Christ est acclamé comme « lumière pour éclairer les nations. » (1)
Jésus Lui-même affirme clairement :
« Je suis la lumière du monde. » (2)
Or voilà qu’Il poursuit en déclarant : « Vous êtes la lumière du monde. » (3)
Comme le Pape François ne cesse de nous le rappeler, le Christ compte sur nous pour rendre sa lumière présente dans le monde d’aujourd’hui. Jésus va vers les gens, là où ils vivent. Pour reprendre l’expression connue : « Ses bottines allaient aussi vite que ses babines. » Puisque Jésus nous veut « sel dans notre milieu de vie et lumière partout où nous sommes », il importe d’être du sel de qualité et des lampes bien branchées sur la Source, des lampes lumières vivantes, éclairantes, « réchauffantes ».
Ce que Jésus attend de nous, c’est tout le contraire de ce que claironnent bien des haut-parleurs du débat sur la Charte des valeurs « québécoises » : la religion, la foi … c’est une affaire privée, personnelle et pratiquée à la maison, à l’église (à la mosquée, à la synagogue).
Pour être lumière du monde, nous devons être connectés à la source, centrale électrique par excellence, puissance de Dieu de qui tout provient.
Par notre baptême, nous sommes devenus l’hôte de la lumière qui ne demande qu’à être alimentée par le Christ au cœur de la source par excellence qu’est l’Eucharistie.
Alors, tous ensemble, avec le Christ ressuscité, notre lumière brillera aux yeux de tous.
par Paul-Eugène Marotte, ptre, le 9 février 2014