Servir Dieu en sa création
Voici un extrait de l’homélie de la messe solennelle d’inauguration du Pape François :
Je voudrais vous demander, s’il vous plaît, à tous ceux qui occupent des rôles de responsabilité dans les domaines économique, politique ou social, à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté: nous somme « gardiens » de la création, du dessein de Dieu inscrit dans la nature, gardiens de l’autre, de l’environnement ; ne permettons pas que des signes de destruction et de mort accompagnent la marche de notre monde.
Mais pour « garder » nous devons aussi avoir soin de nous-mêmes. Rappelons-nous que la haine, l’envie, l’orgueil souillent la vie. Garder veut dire alors veiller sur nos sentiments, sur notre cœur, parce que c’est de là que sortent les intentions bonnes et mauvaises, celles qui construisent et celles qui détruisent. Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, et même pas non plus de la tendresse.
Et j’ajoute encore une remarque supplémentaire : le fait de prendre soin, de garder, demande bonté, demande d’être vécu avec tendresse. N’oublions jamais que le vrai pouvoir est le service ; il doit regarder vers le service humble, concret, riche de foi, et accueillir avec affection et tendresse l’humanité tout entière, spécialement les plus pauvres, les plus faibles, les plus petits, ceux que Matthieu décrit dans le jugement final sur la charité : « celui qui a faim, soif, est étranger, nu, malade, en prison » (f. Mt 25, 31-46). Seul celui qui sert avec amour sait garder.
Pape François
La question qui suit, comment tu lui réponds ? … seul ? Avec d’autres ?
par Paul-Eugène Marotte, ptre ... le 20 0ctobre 2013