28 mars - Jamais personne n'a parlé comme lui - Un signe de contradiction.

28 mars

Jamais personne n'a parlé comme lui (Jean 7, 46)

Un signe de contradiction. Quand les parents de Jésus le présentent au Temple de Jérusalem, le vieillard Siméon pophétise à propos de l'enfant: "Il sera un signe de Dieu auquel les gens s'opposeront." (Luc 2, 34) Cette prédiction s'est réalisée durant la vie terrestre de notre Sauveur et elle se réalise encore tous les jours.

Six siècles auparavant, Jérémie avait été la figure annonciatrice de ce que devait subir le Messie: "Moi, j'étais comme un agneau docile qu'on mène à l'abattoir, sans me douter qu'ils projetaient quelque chose contre moi, Ils disaient: "Détruisons l'arbre en pleine force, supprimons-le du monde des vivants, et que personne ne se souvienne qu'il a existé!"(Jérémie 11, 19)

Le passage de l'Évangile selon saint Jean proposé aujourd'hui ne rapporte pas un mot de l'enseignement de Jésus au temple, mais il laisse voir toute la controverse soulevée à son sujet: "Certains, dans la foule, disaient: "Cet homme est vraiment le prophète!" D'autres disaient: "C'est le Messie!" - "mais, répliquaient d'autres, le Messie pourrait-il venir de Galilée?" ( ... ) La foule se divisa donc à cause de Jésus." (Jean 7, 40-41.43)

Cette division perdure encore de nos jours. Des livres à succès présentent toutes sortes de fantaisies au sujet de Jésus de Nazareth. Que faire devant les inventions de ces pseudo-savants? Retrouver la parole de Dieu, fréquenter l'Évangile, accueillir celui-ci dans la liturgie de l'Église. Le Carême est une belle occasion pour accentuer cette pratique.

"Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles qui donnent la vie étrerenelle. Nous le croyons, nous le savons»: Tu es le Saint envoyé de Dieu."
(Jean 6, 68-69)

Mgr Robert Lebel