Catholique pratiquant
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Catholique pratiquant


 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Derniers sujets
» Fêtes du jour ( Avril )
La Passion EmptyDim 24 Avr - 23:12 par Ramtruck01

» Psaume du jours ( 25 Avril )
La Passion EmptyDim 24 Avr - 23:11 par Ramtruck01

» Lectures du Jour ( 25 Avril )
La Passion EmptyDim 24 Avr - 23:11 par Ramtruck01

» Meditation du jours ( 25 Avril )
La Passion EmptyDim 24 Avr - 23:09 par Ramtruck01

» Les Tweet(s) du Pape ( Avril )
La Passion EmptyDim 24 Avr - 23:00 par Ramtruck01

» a-t il quelqu-un?
La Passion EmptyDim 24 Avr - 22:43 par Ramtruck01

» Pensées du jour
La Passion EmptyDim 20 Sep - 6:26 par Ramtruck01

» Les Tweet(s) du Pape ( Sept )
La Passion EmptyDim 20 Sep - 6:24 par Ramtruck01

» Reflexion du Jours ( 20 Sept )
La Passion EmptyDim 20 Sep - 6:22 par Ramtruck01

Navigation
 Portail
 Index
 Membres
 Profil
 FAQ
 Rechercher
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

 

 La Passion

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Jade
Admin
Jade


Messages : 11246
Date d'inscription : 16/12/2008
Localisation : Canada-Québec

La Passion Empty
MessageSujet: La Passion   La Passion EmptySam 23 Mar - 18:36

Dimanche 24 Mars 2013


Dimanche des rameaux


La Passion



La Passion 93caya10


Evangile selon St Luc 22, 14-71

Quand l'heure du repas pascal fut venue, Jésus se mit à table, et les Apôtres avec lui.
Il leur dit : « J'ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !
Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu'à ce qu'elle soit pleinement réalisée dans le royaume de Dieu. »
Il prit alors une coupe, il rendit grâce et dit : « Prenez, partagez entre vous. Car je vous le déclare : jamais plus désormais je ne boirai du fruit de la vigne jusqu'à ce que vienne le règne de Dieu. »
Puis il prit du pain ; après avoir rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
Et pour la coupe, il fit de même à la fin du repas, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous. Cependant la main de celui qui me livre est là, à côté de moi sur la table. En effet, le Fils de l'homme s'en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux l'homme qui le livre ! »
Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres lequel d'entre eux allait faire cela.

Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d'entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
Mais il leur dit : « Les rois des nations païennes leur commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! Au contraire, le plus grand d'entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.
Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d'Israël.
Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le froment.
Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne sombre pas. Toi donc, quand tu sera revenu, affermis tes frères. »

Pierre lui dit : « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. »
Jésus reprit : « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd'hui avant que, par trois fois, tu aies affirmé que tu ne me connais pas. »
Puis il leur dit : « Quand je vous ai envoyés sans argent, ni sac, ni sandales, avez-vous manqué de quelque chose ? »
Ils lui répondirent : « Mais non. »
Jésus leur dit : « Eh bien maintenant, celui qui a de l'argent, qu'il en prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n'a pas d'épée, qu'il vende son manteau pour en acheter une. Car, je vous le déclare : il faut que s'accomplisse en moi ce texte de l'Écriture : Il a été compté avec les pécheurs. De fait, ce qui me concerne va se réaliser. »
Ils lui dirent : « Seigneur, voici deux épées. » Il leur répondit : « Cela suffit. »

Jésus sortit pour se rendre, comme d'habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. Arrivé là, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »
Puis il s'écarta à la distance d'un jet de pierre environ. Se mettant à genoux, il priait : « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne. »
Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait. Dans l'angoisse, Jésus priait avec plus d'insistance ; et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient jusqu'à terre. Après cette prière, Jésus se leva et rejoignit ses disciples qu'il trouva endormis à force de tristesse.
Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. »

Il parlait encore quand parut une foule de gens. Le nommé Judas, l'un des Douze, marchait à leur tête. Il s'approcha de Jésus pour l'embrasser.
Jésus lui dit : « Judas, c'est par un baiser que tu livres le Fils de l'homme ? »
Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : « Seigneur, faut-il frapper avec l'épée ? »
L'un d'eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille droite.
Jésus répondit : « Laissez donc faire ! » Et, touchant l'oreille de l'homme, il le guérit.
Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l'arrêter, chefs des prêtres, officiers de la garde du Temple et anciens : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j'étais avec vous dans le Temple, et vous ne m'avez pas arrêté. Mais c'est maintenant votre heure, c'est la domination des ténèbres. »

Ils se saisirent de Jésus pour l'emmener et ils le firent entrer dans la maison du grand prêtre. Pierre suivait de loin. Ils avaient allumé un feu au milieu de la cour et ils s'étaient tous assis là. Pierre était parmi eux. Une servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : « Celui-là aussi était avec lui. »
Mais il nia : « Femme, je ne le connais pas. »
Peu après, un autre dit en le voyant : « Toi aussi, tu en fais partie. » Pierre répondit : « Non, je n'en suis pas. »
Environ une heure plus tard, un autre insistait : « C'est sûr : celui-là était avec lui, et d'ailleurs il est Galiléen. »
Pierre répondit : « Je ne vois pas ce que tu veux dire. » Et à l'instant même, comme il parlait encore, un coq chanta.
Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre ; et Pierre se rappela la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd'hui, tu m'auras renié trois fois. »
Il sortit et pleura amèrement.

Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le maltraitaient. Ils lui avaient voilé le visage, et ils l'interrogeaient : « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t'a frappé ? » Et ils lançaient contre lui beaucoup d'autres insultes.

Lorsqu'il fit jour, les anciens du peuple, chefs des prêtres et scribes, se réunirent, et ils l'emmenèrent devant leur grand conseil.
Ils lui dirent : « Si tu es le Messie, dis-le nous. »
Il leur répondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ; et si j'interroge, vous ne répondrez pas. Mais désormais le Fils de l'homme sera assis à la droite du Dieu Puissant. »
Tous lui dirent alors : « Tu es donc le Fils de Dieu ? » Il leur répondit : « C'est vous qui dites que je le suis. »
Ils dirent alors : « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes nous l'avons entendu de sa bouche. »
Ils se levèrent tous ensemble et l'emmenèrent chez Pilate.
Ils se mirent alors à l'accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le désordre dans notre nation : il empêche de payer l'impôt à l'empereur, et se dit le Roi Messie. »
Pilate l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C'est toi qui le dis. »
Pilate s'adressa aux chefs des prêtres et à la foule : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. »
Mais ils insistaient : « Il soulève le peuple en enseignant dans tout le pays des Juifs, à partir de la Galilée jusqu'ici. »

À ces mots, Pilate demanda si l'homme était Galiléen.
Apprenant qu'il relevait de l'autorité d'Hérode, il le renvoya à ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là. À la vue de Jésus, Hérode éprouva une grande joie : depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu'il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle. Il lui posa beaucoup de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. Les chefs des prêtres et les scribes étaient là, et l'accusaient avec violence. Hérode, ainsi que ses gardes, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d'un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate. Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu'auparavant ils étaient ennemis.

Alors Pilate convoqua les chefs des prêtres, les dirigeants et le peuple.
Il leur dit : « Vous m'avez amené cet homme en l'accusant de mettre le désordre dans le peuple. Or, j'ai moi-même instruit l'affaire devant vous, et, parmi les faits dont vous l'accusez, je n'ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. D'ailleurs, Hérode non plus, puisqu'il nous l'a renvoyé. En somme, cet homme n'a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le faire châtier et le relâcher. »
Ils se mirent à crier tous ensemble : « Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. »
Ce dernier avait été emprisonné pour un meurtre et pour une émeute survenue dans la ville. Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole.
Mais ils criaient : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »
Pour la troisième fois, il leur dit : « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n'ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le faire châtier, puis le relâcher. »
Mais eux insistaient à grands cris, réclamant qu'il soit crucifié ; et leurs cris s'amplifiaient.
Alors Pilate décida de satisfaire leur demande. Il relâcha le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, celui qu'ils réclamaient, et il livra Jésus à leur bon plaisir.

Pendant qu'ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu'il la porte derrière Jésus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus.
Il se retourna et leur dit : « Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l'on dira : 'Heureuses les femmes stériles, celles qui n'ont pas enfanté, celles qui n'ont pas allaité !' Alors on dira aux montagnes : 'Tombez sur nous', et aux collines : 'Cachez-nous'. Car si l'on traite ainsi l'arbre vert, que deviendra l'arbre sec ? »
On emmenait encore avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.
Lorsqu'on fut arrivé au lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, on mit Jésus en croix, avec les deux malfaiteurs, l'un à droite et l'autre à gauche.
Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu'ils font. » Ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.
Le peuple restait là à regarder. Les chefs ricanaient en disant : « Il en a sauvé d'autres : qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie de Dieu, l'Élu ! »
Les soldats aussi se moquaient de lui. S'approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée,
ils lui disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »
Une inscription était placée au-dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs. »

L'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'injuriait : « N'es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! »
Mais l'autre lui fit de vifs reproches : « Tu n'as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c'est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n'a rien fait de mal. »
Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. »
Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
Il était déjà presque midi ; l'obscurité se fit dans tout le pays jusqu'à trois heures, car le soleil s'était caché. Le rideau du Temple se déchira par le milieu.
Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira.

À la vue de ce qui s'était passé, le centurion rendait gloire à Dieu : « Sûrement, cet homme, c'était un juste. »
Et tous les gens qui s'étaient rassemblés pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s'en retournaient en se frappant la poitrine. Tous ses amis se tenaient à distance, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, et qui regardaient.

Alors arriva un membre du conseil, nommé Joseph ; c'était un homme bon et juste. Il n'avait donné son accord ni à leur délibération, ni à leurs actes. Il était d'Arimathie, ville de Judée, et il attendait le royaume de Dieu. Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Puis il le descendit de la croix, l'enveloppa dans un linceul et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne encore n'avait été déposé. C'était le vendredi, et déjà brillaient les lumières du sabbat.
Les femmes qui accompagnaient Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé. Puis elles s'en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.


Prière d'introduction

« La Parole me réveille chaque matin, chaque matin elle me réveille pour que j'écoute comme celui qui se laisse instruire. Le Seigneur Dieu m'a ouvert l'oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. » (Isaïe 50, 4-7)


Demande

Que la contemplation de Ton amour sur la croix me mène à une confiance inébranlable en cet amour puissant et gratuit envers moi !

Points de réflexion

1. Nous venons de lire le récit de la passion du Christ. Le dimanche des rameaux ouvre la semaine sainte et l’évangile nous rappelle pourquoi Jésus revient à Jérusalem. C’est l’apogée de son Règne où Il vainc le mal et porte toute la création à sa plénitude : « C'est pourquoi Dieu l'a élevé au-dessus de tout ; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms, afin qu'au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l'abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est le Seigneur, pour la gloire de Dieu le Père. » (Phi, 2, 11). C’est la contradiction du plus grand des Rois, qui se fait serviteur : « Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert » .
Le thème de la royauté du Christ est très présent, en même temps que mis en question au cours de ce récit : Pilate, les juifs, les pharisiens, les soldats romains, les deux larrons, les apôtres… c’est une royauté si peu humaine, si difficile à voir et inexistante selon nos critères humains. Dieu nous montre son visage et nous avons du mal à le voir. Quel est ce visage ? La méditation de chacune des phrases dites sur la croix manifestent ce qu’il y a dans le cœur du Christ : « Amen, je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis », « Père, entre tes mains je remets mon esprit ». Deux phrases qui résument et concluent toute l’Incarnation de Jésus: l’amour pour son Père et l’amour des hommes.
Dans ce moment clé, ses deux dernières actions sont de donner le salut à un pécheur, pas un des moindres, et de s’abandonner dans les mains de son Père. C’est un cœur humain et divin, palpitant d’amour, qui se laisse clouer sur la croix. C’est l’heure tant attendue du débordement de l’amour de Dieu, rendu manifeste aux yeux des hommes.

2. Comment réagit l’homme à ce moment-là : « Et tous les gens qui s'étaient rassemblés pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s'en retournaient en se frappant la poitrine ». C’est un amour dont on se sait indigne car on le méprise, car, en le connaissant, on prend encore plus conscience de notre imperfection, car on comprend que c’est notre manque d’amour qui a cloué Jésus sur la croix. On a du mal à accepter et à croire au pardon total et gratuit de Jésus envers le bon larron, en plus de sa promesse de bonheur éternel, afin de l’appliquer à nous-mêmes. Pourtant Jésus le confirme dans sa rencontre avec Pierre, une fois ressuscité. Ne pardonne-t-Il pas au premier pape et à son ami intime qui le trahit et l’abandonne ? Dieu ne « sait plus quoi faire » pour nous faire comprendre que son amour est infini, que nous lui avons coûté tout son sang et que, pour autant, Il n’a pas de plus grande joie que de pardonner aux pécheurs, et de nous faire revenir à Lui quoi, que nous ayons fait ou que nous ne faisons pas. Le Christ de la miséricorde de sœur Faustine n’est-il pas un cri directement sorti du cœur de Dieu, pour nous rappeler qui Il est et ce dont l’homme a besoin : une infinie miséricorde ?



Dialogue avec le Christ

Jésus, comment ne pas me laisser toucher par cette phrase du prophète Isaïe, qui anticipait Tes propos : « Dieu mon Seigneur m'a donné le langage d'un homme qui se laisse instruire, pour que je s ache à mon tour réconforter celui qui n'en peut plus ». En plus de m’offrir Ta miséricorde, Tu as voulu connaître ma souffrance, expérimenter mes limites, pour que je Te sache toujours proche de moi. Merci, mon Sauveur, pour ce sang que Tu as versé pour moi et pardonne moi si je ne valorise même pas ce que Tu m’as donné avec tant d’amour, au milieu de tant de souffrances.

Résolution

Me confesser cette semaine pour Te donner mon péché et recevoir Ta miséricorde et Ta grâce
.

Jeanne Mendras, consacrée de Regnum Christi
Revenir en haut Aller en bas
https://catholiquepratiquant.forumactif.com
levieuxnostalgique

levieuxnostalgique


Messages : 5015
Date d'inscription : 17/12/2008
Localisation : Canada

La Passion Empty
MessageSujet: Re: La Passion   La Passion EmptyDim 24 Mar - 7:56


En plus de m’offrir Ta miséricorde,
Tu as voulu connaître ma souffrance,
expérimenter mes limites,
pour que je Te sache toujours proche de moi.

Merci, mon Sauveur,

Le vieux nostalgique
Revenir en haut Aller en bas
 
La Passion
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La Passion
» Dimanche des Rameaux et de la Passion
» Comment et pourquoi Jésus vit sa Passion
» Le vendredi saint : Célébration de la Passion du Seigneur
» Dimanche des Rameaux et de la Passion - Evangile du 5 avril

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Catholique pratiquant :: Sujets spirituels :: Méditation quotidienne-
Sauter vers: