Le rêve de Dieu se réalise!
Le Fils incarne ce rêve de justice, de paix et d’amour, et cela, d’étrange façon:
Des anges qui chantent et annoncent un sauveur, les bergers qui laissent leur troupeau pour courir vers une étable ou ils trouvent un enfant couché dans une mangeoire... Le boeuf et l’âne qui réchauffent l’enfant... les cadeaux offerts... Etrange procession pour accueillir le sauveur de l’univers... C’est le rendez-vous des petits... et en fait, il faut être petits, il faut être enfant pour vivre vraiment Noël...
Mon premier souhait, c’est de mise qu’on s’offre des souhaits à Noël, mon premier souhait: Que nous puissions retrouver nos coeurs d’enfants... Je dirais même que nous puissions continuer de croire au Père Noël... et je suis sérieux...!
Oui, continuer de croire à la magie de Noël, parce que croire en la magie de Noël, nous permet de croire et d’entrer dans le grand mystère de Noël, mystère tout intérieur, mystère d’incarnation... Un Dieu s’invite... il veut naître en moi... le refuge qu’il cherche ce soir ou il pourra naître dans la paix, (la mangeoire, la crèche), c’est mon coeur.
Et si j’ouvre la porte, si je l’accueille, mon coeur en sera tout illuminé, la magie de Noël va colorer mon intérieur, ce sera féerique en moi: Une paix, un amour, un besoin d’aimer, de partager cet amour. Je vous souhaite des coeurs d’enfants qui croient à cette féerie du mystère et qui se laissent porter par ce mystère.
Pouvoir comme Marie en présence du mystère, baisser les yeux, descendre jusqu’à mon coeur, méditer l’événement, m’imprégner de cette présence, me laisser envahir par l’amour. Pouvoir ainsi mieux en saisir l’appel pour moi aujourd’hui et mieux y répondre. “Quant à Marie elle prit l’événement pour le méditer dans son coeur.”
Je me souviendrai toujours de la réflexion de ce Monsieur Filion, père de 16 enfants, bûcheron, homme très simple et bon: Pour moi à Noël, disait-il, j’ai besoin de me retirer un bon moment, de me sauver dehors, dans le silence, dans la paix, en compagnie de Marie qui a toujours fait parti de ma vie, pour lui demander de faire naître Jésus dans mon coeur.
On dirait qu’elle me permet, de le reconnaître, de le toucher. Il y a une chose dont je deviens toujours certain, c’est qu’il fait vraiment parti de ma vie et je trouve goût de le mettre au monde à mon tour.
C’est toujours un jour de grande paix, de grande joie, c’est tout intérieur. Prends-nous Marie dans ton attente, dans ton accueil.
Mon deuxième souhait serait celui-ci: Aimez-vous! Il y a quelques années on posait la question à des gens bien en vue: Vous êtes le petit Jésus, vous avez le pouvoir de changer une chose, Qu’allez-vous changer?
J’ai retenu la réponse de la juge Ruffaut: Ce que Dieu a fait il l’a bien fait... Mais puisque je puis changer une chose, j’ouvrirais le coeur des parents pour que les parents s’aiment
Ce qui manque le plus de nos jours à beaucoup d’enfants c’est: Des parents qui s’aiment... Si les parents s’aiment, les enfants seront aimés. “Aimez-vous!” C’est mon souhait le plus cher!
Et à notre tour de prendre la relève des anges, d’être messagers de cette Bonne Nouvelle, celle de la justice, de l’amour, de la paix. Que le rêve prenne vie... et d’abord dans notre maison. Que la féerie devienne réalité, que le grand mystère d’incarnation se déploie en nous et par nous.
Seuls les coeurs qui s'ouvrent trouveront Jésus. Que cette promesse se réalise pour nous tous!
Le vieux nostalgique