"Comment ai-je ce bonheur?"
"Tressaillir de joie, bonheur, heureuse, bénie... Ce vocabulaire est un feu d'artifice..."
Voilà le cadeau qu'offre la rencontre de Jésus!
Imaginez, un jour, j'ai eu le privilège de rencontrer Élisabeth, elle exultait de joie!
Dans ma rencontre , elle avait nom Johanne, 3 ans. J'ai eu le bonheur d'être invité à vivre à ses côtés, sa prière du soir. Ses yeux baissés, ses mains jointes, la rencontre se passe au salon de son coeur, elle prie Jésus tous les soirs avec papa ou maman... Elle aime confier à Jésus, papa, maman, son grand frère, sa petite soeur tout petit bébé. Bien sûr grand'mère et grand-père... son chien et son chat.
Elle le fait avec beaucoup de confiance. Jésus est déjà devenu quelqu'un pour elle, un ami qui s'intéresse à ce qu'elle vit. Elle serait sans doute malheureuse de perdre un si grand ami.
Johanne me ramène à ces moments d'intimité avec le Seigneur, dans ma propre vie, moments bien spéciaux ou je prends le temps de l'accueillir, non pas dans ma tête, dans le bavardage, mais au salon de mon coeur, moments privilégiés d'intimité, de calme, de paix. Me laisser prendre, porter, me laisser aimer, le laisser m'aimer, expérimenter cette certitude d'être accueilli, d'être aimé.
Rappelez-vous, dans votre propre expérience, ces moments intimes, vos coeurs brûlants.
Ce sont là des moments qui ont changé des choses dans votre vie, moments d'enthousiasme, d'émerveillement qui vous poussent à aimer, à faire grandir la vie.
Moments qui ont été aussi source d'Espérance, de vrai bonheur, même dans les situations de souffrance, de maladie, de solitude.
Le monde nouveau entrain de naître c’est cela... la lumière qui jaillit dans les coeurs, les renouvelle... Crée un espoir tout neuf.
Je dis souvent merci dans mon coeur à mes parents qui m’ont porté au baptême.... Grâce à eux, Jésus est devenu quelqu’un dans ma vie. Un jour j’ai pu le nommer... j’ai pu dire Jésus je t’aime et c’était devenu vrai. Début d’une communion, d’une intimité qui n’a jamais cessé de grandir... Voilà la vie nouvelle... Un amour toujours en route... qui m’appelle chaque jour à du neuf...
Dieu on le cherche souvent dans les livres, dans l’écriture... Comme s'il fallait se référer aux grands savants, ces spécialistes des écritures pour bien le cerner, le posséder...
Non et non, on ne possède pas Dieu comme on possède une chose... une science... Dieu est une personne, un Amour, un Père... on n’arrivera jamais au bout de cet amour... qui se lève chaque matin, toujours neuf, toujours nouveau , comme le soleil... l’amour on ne le possède pas, on le reçoit!
Les grands savant d’Israël n’ont jamais pu le reconnaître, parce que leur coeur est resté fermé, endurci. La vraie recherche jaillit de l’intérieur: une faim, une soif... et Dieu on ne le définit pas, on l’accueille.
L’étoile continue de briller, d’inviter, d’interpeller. Elle a un nom: Emmanuel: Dieu avec nous. Je la reconnaîtrai qui m’interpelle au coeur de mon être, tout brûlant de désir, de faims et soifs. J’aimerais suivre l’étoile.
Elle va emprunter le chemin de la vie quotidienne... le visage de la faim, de la soif, de la maladie, de la solitude... j’aimerais la reconnaître!
J’aimerais cette semaine suivre l’étoile, jusqu’à la rencontre, celle qui engage, celle qui change des choses dans ma vie.
Marie offre l’enfant à tous les coeurs qui s'ouvrent! Elle veut le faire naître en nous, que nous puissions le porter à notre tour, le mettre au monde à notre tour.
Avec toi Marie, je veux dire: "Me voici!"
Le vieux nostalgique