30 mars - Je ne condamne pas non plus, dit Jésus. Tu peux t'en aller,mais désormais ne pèche plus.Un message pour nous.

30 mars

Je ne condamne pas non plus, dit Jésus. Tu peux t'en aller,
mais désormais ne pèche plus. (Jean 8, 11)

Un message pour nous. Elle est bien connue l'histoire de Suzanne, accusée faussement d'adultère par deux vieillards. Grâce à l'intervention d'un jeune prophète, Daniel, la vérité est connue et les deux lascars subissent le châtiment qu'ils réclamaient injustement pour leur victime. Que ce fait soit historique ou non, peu importe: de semblables événements arrivent malheureusement trop souvent. L'histoire de Suzanne nous montre la justice de Dieu.

C'est aussi avec une histoire d'adultère que les maîtres de la loi et les pharisiens tendent un piège à Jésus. Ils lui amènent une femme surprise en train de tromper son époux. Voilà le Christ placé devant un dilemme: l'épouse infidèle mérite la mort, selon la loi de Moïse. Mais laissera-t-il cette malheureuse mourir à coups de pierre?
Jésus s'adresse aux accusateurs: "Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre." (Jean 8, 7) Personne n'ose commencer; ils partent l'un après l'autre et Jésus, comme Daniel, permet à la femme de s'en tirer.

Deux phrases de ce texte nous interpellent. La première: "Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre." (Jean 8, 7) Avant de condamner les autres, regardons dans notre propre coeur. Et la deuxième: "Je ne te condamne pas ( ... ), mais désormais ne pèche plus." (v. 11) Les pardons de Jésus n'ont pas de limites; il nous les accorde pour nous sortir du péché.

Seigneur, tu protèges les faibles et pardonnes aux pécheurs. Répands sur nous ta tendresse et ta miséricorde. Fais-nous voir combien nous avons besoin de ton salut.

Mgr Robert Lebel

Je relisais ce texte de Jean, en prêtant attention aux gestes posés par Jésus...

Jésus à genoux, qui écrit dans le sable... Jésus n'est pas du genre à regarder de haut, comme un juge qui mène l'affaire... Les condamnateurs dominent la situation... sans s'attendre au coup de matraque qui vient d'en bas!

"Que celui qui est sans péché, lui lance la première pierre!"

Aujourd'hui, devant moi ou dans mon esprit, défilent beaucoup de personnes que j'accuse...
Suis-je debout, du côté des Pharisiens et docteurs qui condamnent, figés dans leurs principes et prêts à lancer leur pierre...
Ou bien à genoux, à écrire dans le sable, comme Jésus... en disant dans mon coeur... "Que celui qui est sans péché, lance la première pierre!"

En plus, qui suis-je pour déclarer "péché et pécheur, ceci ou cela?" ... "Celui-ci ou celui là!"

Moi non plus je ne te condamne pas!

Le vieux nostalgique