Christ est vainqueur de la mort
Devant le tombeau vide, nous sommes appelés à croire, que ce soit immédiatement, comme Jean, ou plus tard, comme Marie Madeleine. À la suite du Christ, nous sommes invités à sortir de nos tombeaux pour une vie éternelle, la vie de ressuscités. Pour les baptisés en Jésus, le jour de Pâques est la plus grande fête de l’année. Un jour extraordinaire ! Comment cela ? Est-ce la fête du printemps ou la fête de la victoire sur le long hiver ou fête du lapin en chocolat ? Il importe que nous retrouvions le sens de Pâques et, surtout que nous vérifions ce que cela a comme conséquences dans nos vies personnelles et communautaires.
Que le Christ soit ressuscité change-t-il quelque chose dans nos vies ? Sa résurrection se limite-t-elle à une donnée de notre foi, un dogme auquel adhérer sur le plan intellectuel ? Pour aller plus loin, prenons le temps de considérer nos expériences. En y regardant de près, nous pouvons réaliser que chacune de nos vies comporte des lieux qui sont comme des tombeaux, des zones d’ombre … Des lieux où il ne fait pas bon vivre et dont nous voudrions tant parvenir à nous extirper. Personne ne veut demeurer dans un tombeau !
La résurrection de Jésus signifie la victoire sur le tombeau. Il a vécu l’expérience de la mort, Il a été mis au tombeau et en est sorti vainqueur. Il n’est pas resté prisonnier de la mort : Dieu le Père l’a sorti de là.
Il faut d’abord y croire à la suite des premiers disciples, au matin de Pâques, notamment comme Jean, en voyant le tombeau vide :
« IL VIT, ET IL CRUT. »
Au tombeau de Jésus, il aura fallu la foi pour voir les choses autrement. Oserons-nous aller au-delà des apparences, oserons-nous croire que la résurrection est un FAIT, et que cela peut signifier quelque chose pour nous aujourd’hui ?
Jusqu’à la Pentecôte, cinquante jours pour poursuivre « notre enracinement dans la Parole de Dieu ».
Que la joie de Pâques illumine notre vécu par la foi en Jésus ressuscité :
ALLÉLUIA !
par Paul-Eugène Marotte, ptre ,19 avril 2014