Incendiaires demandés
Nous sommes sur la bonne route quand nous demandons à Dieu « de l’aimer en toute chose et par-dessus tout » et d’obtenir ainsi « l’héritage qui surpasse tout désir ». Nous sommes sur la bonne voie en gardant « les yeux fixés sur Jésus qui est à l’origine et au terme de la foi » ; Lui veut nous communiquer son désir : « Apporter le feu sur la terre. »
Que signifie donc le feu dans la Bible, notamment dans l’évangile de ce dimanche ? Le « feu » revêt diverses significations. Tout d’abord, il est un signe de la présence de Dieu. Ainsi, Moïse rencontre le Seigneur dans un buisson qui brûle sans se consumer. Parfois, le feu signifie le jugement de Dieu qui détruit ce qui est mauvais. L’Esprit Saint vient sous la forme de langues de feu sur les disciples le jour de la Pentecôte. Jésus parle d’un feu qui le consume, Lui le premier, et après Lui tous ceux et celles qui le suivront. Or ce feu, c’est l’Esprit Saint qui transforme les cœurs, les purifie et les rend capables d’aimer. Il s’agit donc de l’amour que l’Esprit répand en nous et dans toute l’humanité.
La paix promise par Jésus est une paix courageuse, fruit d’un amour inventif qui respecte la liberté des autres, une foi qui est une option libre, loin des contraintes familiales et de la société. C’est pourquoi, il faut s’attendre à des refus, à des conflits, à des divisions, même à l’intérieur de la famille.
La fête de l’Assomption de Marie illustre bien ce que le feu de l’Esprit peut réaliser en celui ou celle qui dit de tout son cœur : « Qu’il me soit fait selon ta Parole. » Et le feu de l’Amour qui la consume nous assure des merveilles, si nous répondons OUI à ce qu’Elle nous demande : « Tout ce qu’Il vous dira, faites-le. » Surgira en nous le chant de l’humble serviteur, de l’humble servante : « IL A FAIT POUR MOI DES MERVEILLES. » Bien sûr : « Avec Elle, le plus beau est en marche. »
par marcel le 18 août 2013