Jade Admin
Messages : 11246 Date d'inscription : 16/12/2008 Localisation : Canada-Québec
| Sujet: Carême 10 Mars Sam 9 Mar - 19:53 | |
| Carême 10 Mars Veux-tu le suivre ?
Le Pardon "Quand ton fils ... revient, lui qui a dépensé entièrement ta fortune avec des prostituées, pour lui tu fais tuer le veau que nous avons engraissé!" (Luc 15, 30) Un père de famille disait à ses enfants: "Je voudrais que vous soyez toujours capables de vous asseoir à la même table parce que vous êtes toujours en paix les uns avec les autres."
Le père de la parabole racontée par Jésus devait avoir le même désir en regardant ses deux fils. Or, quand le plus jeune part avec son héritage et qu'il le dépense inconsidérément, la peine du père est certainement très grande. Il est facile de comprendre que, si le retour de ce fils à la maison paternelle réjouit le père, il n'en est pas ainsi pour l'aîné qui était demeuré avec son père pour travailler aux champ. Il est en colère et refuse d'entrer dans la maison quand les serviteurs l'y appellent. Lorsque son père lui-même vient l'inviter, il se vide le coeur. Il fait mémoire de la fidélité dont il a fait preuve avec son père, du travail ardu qu'il a produit et du fait qu'il n'a pas eu un seul chevreau pour fêter avec ses amis. Puis - est-ce la peur que le cadet qui a gaspillé sa part d'héritage en reçoive une autre, prise à même la sienne? - il reproche au père le festin qu'il offre et auquel il refuse de participer. Il semble vouloir s'exclure de la table familiale.
Dieu le Père accueille avec magnanimité le pécheur qui revient. Il y reçoit aussi le serviteur fidèle. Il met la table pour tous et souhaite que chacune et chacun y prenne place. Seigneur Jésus, je veux te suivre. Tu demandes à ton Église de ne pas rejeter les pécheurs, mais de les appeler à la conversion. qu'elle dresse la table pour tous et toutes!Denise Lamarche | |
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levieuxnostalgique
Messages : 5015 Date d'inscription : 17/12/2008 Localisation : Canada
| Sujet: Quand ton Fils revient Dim 10 Mar - 8:32 | |
| Quand ton fils revient
Dans mes souvenir de jeunesse, seul le jeune fils attirait les commentaires. c'était lui le vrai pécheur, On ne parlais jamais de l'autre.
Puis dans un deuxième temps, le plus vieux est apparu aussi sur la liste des pécheurs et présenté comme un vrai pécheur, un vrai de vrai.
Il est la vedette du texte de Denise comme il l'était aussi dans l'homélie de ce dimanche il est l'accusé de l'heure!
Je dois dire que je suis mal à l'aise dans tout cela ... Je me mets à sa place...
Que la décision prise par son Père sans lui en parler, sans aucune référence à lui... que cela suscite chez lui, une bonne colère, je vois en cela une réaction très normale, Faire un gros péché de cette réaction... je ne suis pas vraiment d'accord,
L'entendre réprimender son père, lui partager ses sentiments profonds, c'est merveilleux, faut se parler si on veut régler des différents, et à mes yeux le fils fait part de ses sentiments sentiments qui s'accumulent depuis longtemps. C'est admirable:
"Les sentiments ne sont ni bons ni mauvais, ils sont!"
Il n'attaque personne : "Père voici comment je me sens!" Et c'est la chose à faire... et que je ne me sente pas prêt à fêter, c'est une situation à respecter, ce que fait très bien le père.
Comme le dit Denise, le fils se vide le coeur, On disait que les sentiments ne sont ni bon ni mauvais... C'est ce que j'en ferai... c'est ma décision... qui leur donnera une valeur morale... vertu ou péché!
Le père est vraiment à l'écoute, il reçoit très bien... Il reçoit le pécheur qui revient comme aussi le serviteur fidèle .
Il s'explique: "Ton frère était mort, il est vivant il était perdu et il est retrouvé." Comment ne pas fêter cette vie nouvelle qui renaît!
En somme le père partage à son fils ses propres sentiments, dialogue vraiment bien réussi je trouve!
Jésus nous montre bien la joie immense du Père qui accueille le pécheur. Il met la table pour tous !
Nous apprenons dans cette parabole que le père a un penchant pour TOUS les pécheurs
Jésus, je veux te suivre . Aide-moi à garder mon coeur ouvert à toutes tes venues.
Le vieux nostalgique
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