Jade
Admin
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Date d'inscription : 16/12/2008
Localisation : Canada-Québec
 | | Sujet: Carême 3 Mars Sam 2 Mar - 18:30 | |
| Carême 3 Mars Voules-vous le suivre ?  "Il vint y chercher des figues, mais n'en trouva pas. (Luc 13, 6)
C'est un peu, dans un autre univers que celui de la médecine, ce que raconte la parabole du figuier qui ne donne pas de fruits. Il faut lui accorder encore une chance. La dernière peut-être, puisqu'il est stérile depuis trois ans. Le vigneron veut tout tenter pour que cet arbte produise les fruits qu'il doit produire.
C'est là notre histoire. Il nous arrive de ne pas accomplir la part de mission dévolue à l'Église et qui nous est confiée. Il nous arrive de ne pas accorder de sens à notre vie à la lumière de l'évangile; de ne pas vivre une vie fraternelle selon les appels de l'Évangile; de ne pas nous engager dans notre milieu à faire oeuvre de justice et de paix en fidélité à l'Évangile; de ne pas célébrer notre Dieu comme nous le demande aussi l'Évangile. Alors, nous ne portons pas les fruits que notre baptème nous demande de porter. Nous n'accomplissons pas les oeuvres que tout disciple du Christ est appelé à accomplir.
Le présent Carême nous est une occasion de jeter sur notre vie l'éclairage de l'Évangile. Que propose-t-il pour que nous portions des fruits. et des fruits qui demeurent? Que nous faut-il faire pour vivre en vrais disciples de celui qui nous appelle à le suivre? Comment mettre nos pas dans les siens? notre main dans la sienne? notre coeur dans son coeur? Seigneur Jésus, je veux te suivre. Je veux, en Église,poursuivre ta mission. Montre-moi comment... Denise Lamarche | |
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levieuxnostalgique
Messages : 5015
Date d'inscription : 17/12/2008
Localisation : Canada
| | Sujet: Jésus, montre-moi comment porter fruit! Dim 3 Mar - 7:30 | |
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Jésus, montre -moi comment porter fruit
Sur quoi faut-il miser pour porter le fruit attendu?
Miser sur les :
"Il m'arrive de ne pas... accomplir ma part...!"
Est-ce une bonne décision?
Tous ces refus et démissions dans ma vie quotidienne,
sont une denrée, lourde à porter, elle prennent tellement de place
dans le sac à dos, c'est une bousculade continuelle, invivable.
Et règne une insatisfaction,
Je pense que m'attaquer à ce qui va mal, ce qui me fait mal
pour guérir et porter fruit, ce n'est pas une solution très productive
à tout le moins à brêve échéance...
Gros problème que d'identifier la vraie cause et trouver le remède.
Et surtout elle me ramène un peu trop
aux "directeurs spirituels" du temps, qui faisaient
du chemin de la perfection un lieu de lutte, de combat, contre soi-même,
un jeu de progrès-recul, qui penait des allures de...
on en finira jamais.
La récolte de bon fruit n'était très abondante et pas très assurée!
Je trouve la recette de Denise, pleine de sagesse.
"Jeter sur notre vie l'éclairage de l'Évangile"
N'est-ce pas ce que nous sommes
entrain de faire durant ce carême :
Nous donner un temps d'écoute de la Parole tous les jours.
En choisissant de ne pas nous contenter de l'acceuillir
dans notre tête, pour la bien comprendre,
Mais aussi faire le pas d'une deuxième lecture
pour l'accueillir dans notre coeur où la Parole prend vie.
Comment être mieux servi pour en venir à porter fruit
que dans une écoute sérieuse de la parole au salon de notre coeur.
Comment mieux choisir que de choisir la confiance, la remise de Soi.
Jésus l'a promis, je m'en vais, mais je vous enverrai mon Esprit,
Lui vous élèvera jusqu'à la vérité toute entière.
Mettre l'esprit à l'oeuvre, grand secret de vie!
Faire confiance, m'en remettre: "Me voici!"
Le salon de notre coeur: lieu d'habitation de Dieu,
lieu de rencontre possible entre Dieu et nous.
Loin d'être le lieu de toutes les agitations,
il est le lieu du secret, du silence, de la prière tranquille,
lieu de l'accord profond avec soi-même et avec Dieu.
C'est dans ce lieu secret , le salon de notre coeur
que le Seigneur nous attend, nous parle, nous montre le chemin.
Il ne s'impose jamais. Sa présence est si délicate et silencieuse
que nous pourrions bien ne pas la remarquer.
À moins que nous ne restions silencieux et attentifs nous-mêmes.
Le silence est le premier mot de notre rencontre.
Je reste en paix et en silence et j'ouvre mon coeur.
Je suis là, sans mots, offerts, un "me voici" renouvelé.
Jésus, je veux te suivre,
montre-moi comment porter du fruit.
Le vieux nostalgique
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