Jade
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 | | Sujet: Carême 18 fév. Le petit, c'était moi! Dim 17 Fév - 19:56 | |
| Carême 18 fev Le petit, c'était moi! Le roi leur répondra: "Je vous le déclare,
c'est la vérité : toutes les fois que vous l'avez fait
à l'un de ces plus petits de mes frères,
c'est à moi que vous l'avez fait!" (Matthieu 25, 40)Le programme est facile à comprendre, mais pas toujours facile à vivre!
Qui connaît le Christ doit pouvoir le reconnaître dans l'enfant qui est en colère comme dans celui qui est sage; dans l'homme violent comme dans celui qui est généreux de sa tendresse; dans le vieillard hargneux comme dans celui qu'il fait bon approcher; dans les pauvres de toutes sortes sachant bien que toute personne vit certaines pauvretés matérielles, intellectuelles, affectives, morales, spirituelles... Le Christ est frère de toutes et de tous.
Comme il sera beau ce jour du jugement quand nous entendrons le Seigneur dire: "La vieille dame avec qui tu as pris le temps de causer, c'était moi; le prisonnier que tu allais visiter, c'était moi; le jeune itinérant à qui tu souriais, c'était moi; la voisine esseulée que tu invitais à utiliser ta piscine, c'était moi; la personne que tu conduisais à l'hôpital, c'était moi; l'étudiante que tu as aidée, c'était moi; ceux et celles qui bénéficient de ta présence, de tes dons, de ton aide, c'était moi... Ce que tu leur as fait,c'est à moi que tu l'as fait."
Même celles et ceux qui ne sont pas chrétiens, même celles et ceux qui ne connaissent pas le Christ recevront la récompense. Formidable surprise pour eux! Et joie éternelle pour nous de les reconnaître comme nos soeurs et frères en Jésus Christ si nous avons oeuvré ensemble à bâtir la solidarité en vue de la justice envers les plus pauvres! Seigneur Jésus, je veux te suivre. Fais-moi reconnaître les petits qui sont tes frères, tes soeurs.
Denise Lamarche | |
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levieuxnostalgique
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Date d'inscription : 17/12/2008
Localisation : Canada
| | Sujet: Le pauvre, le malade, c'était moi! Lun 18 Fév - 7:07 | |
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En voyant l'illustration, j'ai ressenti comme un soubresaut du coeur,
elle me refletait l'image de mes parents, tellement attentifs,
proches des petits dans le besoin, généreux, le coeur grand comme le monde.
Chaque année monsieur le "quêteux", faisait halte à la maison,
A table fallait être poli et à l'écoute, il en avait des choses à dire...
J'entends encore mon père nous dire , comme en secret:
Faut lui porter attention, tout à coup ce serait quelqu'un d'autre...
Je me suis demandé longtemps qui ça pouvait être
ce monsieur "quelqu'un d'autre!"
Jésus nous dit aujourd'hui: "C'était moi!"
Veux-tu le suivre?
Seigneur Jésus, je veux te suivre!
Fais-moi le reconnaître ce monsieur, cette madame
que tu appelles : "C'était moi!"
Te reconnaître, Jésus, en celui
qui a faim, qui a soif, qui est l'étranger,
qui es malade, prisonnier,
qui souffres, qui es angoissé, abandonné...
C'est une invitation facile à comprendre, mais la vivre...!
Montre moi le secret
pour demeurer éveillé à ta présence,
A bien y penser... la recette, le secret,
mon père me les ont probablement déjà révélés!
Je me souviens avoir surpris, mon père, très tôt, un matin,
dans la pénombre encore,
agenouillé au bord de la table de la cuisine,
avant d'aller traire les vaches!
Je le revois en haut de la côte des soeurs, nos voisines de ferme,
il arrête la grise, regarde en silence les champs
qui s'étendent en bas de la côte,
et la rencontre se termine par un grand signe e la croix,
et il remet la grise en route.
C'est comme s'il venait de mettre les lunettes de son coeur,
pour ne rien manquer de Toi au cours de la journée.
Mon père, je le voyais alors comme un grand chêne,
profondément enraciné dans le sol,
et ses bras puissants comme les branches de ce chêne,
semblaient prendre tous le ciel.
Je pense que voilà le secret que je cherche,
mon père n'avait pas besoin de mot pour me dire le secret,
il en était le témoin qui savait si bien parler à Dieu et de Dieu.
Je lui dis merci à mon père.
Il me donne de comprendre que pour te reconnaître
autour de moi dans la vie,
il faut t'avoir reconnu dans mon coeur.
Seul le coeur qui s'ouvre trouvera Jésus.
Le vieux nostalgique
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