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| Fêtes du jour ( 30 avril ) | |
| | Auteur | Message |
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Ramtruck01
Messages : 8552 Date d'inscription : 26/12/2008 Localisation : Canada
| Sujet: Fêtes du jour ( 30 avril ) Lun 30 Avr - 6:50 | |
| Saint(s) du jour St Joseph-Benoît Cottolengo, prêtre (1786-1842) St Pie V, pape († 1572) Bse Marie de l'Incarnation († 1672) Adjutor († 1131) Amator, Pierre et Louis, martyrs à Cordoue († 855) Aphrodise et ses compagnons, martyrs Argyrie († 1725) Aymon († 1175) Donat (4e s.) St. Eutrope, Évêque de Saintes et martyr (2e s.) Gualfard († 1127) Houe (5e s.) Ignace Briantchaninov († 1867) Jacques (1er s.) Marie Restitute Kafka († 1943) Marien Martyr en Afrique († 260) Maxime († 250) Pulchrone († 470) Robert de Molesme Abbé, fondateur de Citeaux († 1110) Bse. Hildegarde, épouse de Charlemagne (758-783) Bx Pierre Lévite, moine du Célius et diacre (c. 605) | |
| | | Jade Admin
Messages : 11246 Date d'inscription : 16/12/2008 Localisation : Canada-Québec
| Sujet: Re: Fêtes du jour ( 30 avril ) Lun 30 Avr - 21:28 | |
| SAINT JOSEPH-BENOÎT COTTOLENGO Fondateur de la Piccola Casa de Turin (1786-1842) Joseph Cottolengo est le saint Vincent de Paul italien. Il est né en Piémont d'une famille pauvre de Turin. Aîné de 12 enfants, ce petit garçon vif qui a souvent du mal à ne pas s'emporter, se montre cependant très pieux et plein de cœur. Il partage son maigre déjeuner avec de plus pauvres et déjà, les mendiants prennent l'habitude d'accourir sur son passage.
À dix-huit ans, Joseph-Benoît entre au Séminaire où une éloquence naturelle le fait surnommer Cicéron ; il s'efforce cependant de dissimuler humblement ses connaissances. En tête de ses cahiers, il écrit : " Je veux être saint. "
Reçu docteur en théologie à Turin, il ne s'occupe que des indigents, leur donne tout ce qu'il possède et se constitue leur confesseur. Désintéressé, il se consacre entièrement à eux. Déjà, au faubourg de Val-d'Occo, il ouvre la Piccola Casa. Cette " Petite maison de la Providence ", comme il l'appelait, fut l'origine d'une ville entière de plus de 7,000 pauvres, malades, orphelins, estropiés, simples d'esprit, pénitentes.
Pour cette œuvre extraordinaire, saint Joseph-Benoît Cottolengo prenait à cœur d'enseigner ses auxiliaires à toute occasion. Il leur disait : " Ceux que vous devez le plus chérir, ce sont les plus abandonnés, les plus rebutants, les plus importuns. Tous sont des perles précieuses. Si vous compreniez bien quel personnage vous représentent les pauvres, vous les serviriez à genoux. " Lui-même était un modèle de charité ; son zèle ne connaissait point de bornes.
Pour cette œuvre, toujours plus exigeante, le Saint fonda 14 sociétés qui sont aujourd'hui très répandues, surtout en Italie. Parmi ces fondations, il y en a quelques-unes qui sont purement contemplatives. Leur vie de prière doit attirer sur les autres la bénédiction du ciel, et compléter l'œuvre de miséricorde corporelle par une œuvre de miséricorde spirituelle, en priant pour ceux qui ont particulièrement besoin de secours, les mourants et les défunts.
Le Saint se confiait totalement à l'infinie bonté de Dieu, et comme le disait un de ses amis, il avait plus de confiance en Dieu que dans toute la ville de Turin. Quand on lui demandait quelle était la source de ses revenus, il répondait : " La Providence m'envoie tout. " La confiance en Dieu ne faisait pas que le Saint se croisât les bras, pourtant. Il dormait quelques heures, souvent sur une chaise ou sur un banc, et retournait à son œuvre quotidienne : prière et travail.
Le labeur, les veilles et les jeûnes hâtèrent la fin du saint fondateur. Que lui importe la mort, il a confié son œuvre à la Providence. Pour rassurer ses auxiliaires alarmés : " Soyez tranquilles, dit-il, quand je serai au ciel, où l'on peut tout, je vous aiderai encore plus que maintenant. Je me pendrai au manteau de la Mère de Dieu et garderai les yeux fixés sur vous. "
D'après W. Schamoni, Le Vrai Visage des Saints, p. 266. | |
| | | Jade Admin
Messages : 11246 Date d'inscription : 16/12/2008 Localisation : Canada-Québec
| Sujet: Re: Fêtes du jour ( 30 avril ) Lun 30 Avr - 21:38 | |
| Saint Pie V Pape (1504-1572) Deux religieux dominicains cheminaient un jour à travers la Lombardie. Dans un village, ils rencontrèrent un petit pâtre nommé Michel Ghislieri, d'une noble famille ruinée par les guerres civiles. La physionomie ouverte et spirituelle de l'enfant, ses questions, ses réponses, frappèrent vivement les bons religieux, qui lui proposèrent de l'emmener pour le faire entrer dans leur Ordre. Ce jour-là, la Providence avait accompli, de la manière la plus simple, un merveilleux dessein, car cet enfant devait être saint Pie V.
Les études du jeune Michel furent brillantes ; l'élève devint lui-même, à vingt ans, un professeur distingué. Bientôt il lui fallut courber ses épaules sous la charge de supérieur, puis d'inquisiteur. C'est dans cette fonction épineuse qu'il se créa, en défendant les droits de l'Église, des ennemis implacables. Il dut aller à Rome justifier sa conduite. Les Dominicains du couvent de Sainte-Sabine, le voyant arriver avec un extérieur négligé, lui firent mauvais accueil ; le supérieur alla même jusqu'à lui dire avec raillerie : " Que venez-vous chercher ici, mon Père ? Venez-vous voir si le collège des cardinaux est disposé à vous faire Pape ? " Le religieux peu charitable ne se doutait pas qu'il prédisait l'avenir. Le cardinal Caraffa jugea autrement le jeune inquisiteur ; sous cet extérieur modeste, il reconnut une grande âme destinée par Dieu à combattre vaillamment l'hérésie ; et plus tard, quand il fut devenu Pape sous le nom de Paul IV, il eut hâte de donner un évêché à Michel Ghislieri, qui dut l'accepter malgré ses larmes.
Dès lors on vit briller en lui toutes les vertus apostoliques, surtout l'amour des pauvres et des humbles. Peu de temps après, l'évêque était cardinal. Il n'accepta des exigences de sa dignité que ce qu'il ne pouvait éviter ; son palais ressemblait à un couvent, sa vie à celle d'un moine. Jamais plus grande violence ne lui fut faite que quand on lui imposa de force la charge du souverain pontificat. Il prit le nom de Pie V.
Peu de Papes ont vu autour d'eux le rayonnement de plus grands Saints et de plus grands hommes ; c'était le temps où vivaient les saint Jean l'Aumônier, les saint Thomas de Villeneuve, les saint Jean de Dieu, les saint Jean de la Croix, les sainte Thérèse, les saints François de Borgia, Louis de Gonzague, Stanislas Kostka, saint Charles Borromée.
Le grand événement de son règne fut la victoire de Lépante, dont il eut la révélation à l'heure même où elle fut remportée.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950. | |
| | | Jade Admin
Messages : 11246 Date d'inscription : 16/12/2008 Localisation : Canada-Québec
| Sujet: Re: Fêtes du jour ( 30 avril ) Mar 1 Mai - 21:20 | |
| BIENHEUREUSE MARIE de L'INCARNATION Veuve, Ursuline (1599-1672) Marie Guyart-Martin (ou Guyard), quatrième d'une famille de sept enfants, naquit à Tours, en France. Toute jeune, elle eut un songe qui la toucha profondément. « J'avais environ sept ans, écrit-elle. Une nuit, durant mon sommeil, il me sembla que j'étais dans la cour d'une école... Tout à coup le ciel s'ouvrit, et Notre-Seigneur en sortit, venant vers moi ! Quand Jésus s'approcha de moi, je lui tendis les bras pour l'embrasser... Et Jésus m'embrassa affectueusement et me dit : " Voulez-vous être à Moi ? - Oui, lui répondis-je..." Ce " oui ", clé de toute son existence, elle ne cessera de le répéter en toute occasion, dans la joie comme dans l'adversité.
À 17 ans, ses parents la crurent faite pour le mariage. Marie obéit et épouse Claude Martin, maître ouvrier en soie. En 1619, elle met au monde un fils qui deviendra Dom Claude Martin. Six mois plus tard, le Seigneur la marqua de son choix : c'est la croix du veuvage avec toutes ses épreuves. Marie de l'Incarnation se sentait fortement attirée à la vie religieuse, reconnaissant toutefois que l'heure de Dieu n'était pas encore venue.
Plusieurs années très dures se succédèrent. En service chez sa sœur, Marie devint l'esclave des serviteurs et servantes de la maison. Dans cette pénible situation, la bienheureuse poussa l'humilité, la charité, la patience et l'oubli d'elle-même jusqu'à l'héroïsme. Dans les occupations les plus débordantes, elle conservait sans cesse la présence de Dieu.
À l'âge de vingt et un an, elle se liait dans le monde par les vœux de chasteté, de pauvreté et d'obéissance. En 1625, Dieu la gratifia d'une vision de la Très Sainte Trinité.
À trente et un ans, l'appel de Dieu qui lui demande de tout quitter retentit impérieusement dans l'âme de madame Martin. Le 25 janvier 1631, elle quitte son vieux père, et surmontant les déchirements de son cœur de mère, elle confie son fils, lequel n'a pas encore douze ans, aux soins de sa sœur. Ce détachement absolu, qui en fait un modèle pour les parents, fut l'un des actes les plus héroïques et les plus sublimes de la vie de la bienheureuse Marie de l'Incarnation. « Dieu le veut mon fils, disait la courageuse mère, et si nous l'aimons, nous devons le vouloir aussi. C'est à lui de commander, à nous d'obéir. » Le cœur brisé, elle entre enfin au noviciat des Ursulines de Tours.
Huit ans plus tard, soit à l'âge de 40 ans, Marie de l'Incarnation s'embarque à Dieppe avec quelques compagnes, en destination du Canada. Elle compte parmi les premières religieuses qui vinrent en Amérique. À cette époque, une telle aventure missionnaire était considérée comme une innovation. L'héroïsme était de règle chez ces pionnières de l'Église de Nouvelle-France qui joignait la vie cloîtrée à la vie missionnaire. « Nous voyons ici une espèce de nécessité de devenir sainte, écrira Marie de l'Incarnation. Ou il faut mourir, ou y donner son consentement. »
Bien qu'âgée de plus de quarante ans, elle étudia les langues indiennes extrêmement difficiles, et rédigea un dictionnaire algonquin-français, ainsi qu'un dictionnaire et un catéchisme iroquois. Son travail préféré consistait dans l'enseignement des petites Indiennes qu'elle appelait les « délices de son cœur » et « les plus beaux joyaux de sa couronne. »
Les maladies, les humiliations et les persécutions de la part même des personnes de bien, les longues peines intérieures et les croix de toutes sortes dont la vie de la Bienheureuse abonde, ont manifesté avec éclat l'esprit de sainteté qui régnait dans cette âme totalement livrée à l'amour divin. Bien qu'entraînée par l'Esprit Saint aux plus hauts sommets de la contemplation, Marie de l'Incarnation ne cessa d'être une femme d'action extraordinaire, douée d'un sens pratique hors pair.
Elle rendit sa belle âme à Dieu à l'âge de 72 ans. Par les vocations diverses que la divine Providence lui réserva successivement, cette âme admirable se présente comme un modèle pour les époux, les parents, les apôtres laïcs et les religieux. Surnommée à juste titre : la Thérèse de la Nouvelle-France, Marie de l'Incarnation figure parmi les plus grandes gloires nationales du Canada et comme la véritable Mère de la patrie.
Par le décret d'héroïcité des vertus, promulgué le 19 juillet 1911, Pie X justifia et confirma la réputation de sainteté dont elle jouissait déjà à sa mort. Le 22 juin 1980, elle est béatifiée à Rome par Jean-Paul II. | |
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