Jade Admin
Messages : 11246 Date d'inscription : 16/12/2008 Localisation : Canada-Québec
| Sujet: 4 février - Evangile et commentaire du jour Jeu 3 Fév - 20:41 | |
| vendredi 04 février 2011
Le vendredi de la 4e semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour : Ste Jeanne de Valois, reine et fondatrice (+ 1505), St André Corsini, évêque (1302-1373) Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,14-29. Comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait : « C'est Jean le Baptiste qui est ressuscité d'entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. » Certains disaient : « C'est le prophète Élie. » D'autres disaient encore : « C'est un prophète comme ceux de jadis. » Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j'ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » Car c'était lui, Hérode, qui avait fait arrêter Jean et l'avait mis en prison. En effet, il avait épousé Hérodiade, la femme de son frère Philippe, et Jean lui disait : « Tu n'as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mettre à mort. Mais elle n'y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c'était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l'avait entendu, il était très embarrassé, et pourtant, il aimait l'entendre. Cependant, une occasion favorable se présenta lorsque Hérode, pour son anniversaire, donna un banquet à ses dignitaires, aux chefs de l'armée et aux notables de la Galilée. La fille d'Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi tout ce que tu veux, je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c'est la moitié de mon royaume. » Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu'est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean le Baptiste. » Aussitôt la jeune fille s'empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que tout de suite tu me donnes sur un plat la tête de Jean Baptiste. » Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment fait devant les convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l'ordre d'apporter la tête de Jean. Le garde s'en alla, et le décapita dans la prison. Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Lorsque les disciples de Jean apprirent cela, ils vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau. Commentaire du jour : Concile Vatican II Déclaration sur la liberté religieuse, 11 Témoins de la vérité Si le Christ a rendu témoignage à la vérité, il n'a pas voulu l'imposer par la force à ses contradicteurs. Ce n'est pas en frappant que son Royaume se défend, mais il s'affermit par le témoignage rendu et l'oreille prêtée à la vérité. S'il s'étend, c'est grâce à l'amour par lequel le Christ, élevé sur la croix, attire à lui tous les hommes.
Instruits par la parole et l'exemple du Christ, les apôtres ont suivi la même voie... Non par la contrainte, mais par la puissance de la parole de Dieu, avec courage, ils annonçaient à tous le dessein de Dieu « qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité ». En même temps, vis-à-vis des faibles, même vivant dans l'erreur, leur attitude était faite de respect, manifestant ainsi comment « chacun d'entre nous rendra compte à Dieu pour soi-même » et est tenu d'obéir à sa propre conscience...
Ils tenaient d'une foi solide que l'Évangile lui-même est véritablement une force de Dieu pour le salut de tous ceux qui croient. Rejetant donc toutes les « armes purement humaines », suivant l'exemple de douceur et de modestie donné par le Christ, ils prêchent la parole de Dieu avec la pleine assurance qu'elle est une force divine capable de détruire les puissances opposées à Dieu... Comme le Maître, les apôtres ont reconnu l'autorité civile légitime... Mais en même temps ils n'ont pas craint de s'opposer au pouvoir public qui s'opposait lui-même à la sainte volonté de Dieu : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes ». Cette voie, d'innombrables martyrs et fidèles l'ont suivie en tous temps et en tous lieux.
[Références bibliques : Mt 26,51s ; Jn 12,32 ; 1Tm 2,4 ; Rm 14,12 ; Rm 1,16 ; 2Co 10,4 ; Rm 13,15 ; Ac 5,29] | |
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