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| Sujet: “Méditation. — Tout le temps fixé, et à heure fixe” Ven 22 Oct - 11:23 | |
| Méditation. — Tout le temps fixé, et à heure fixe. — Sinon, elle s'adaptera à nos convenances: ce qui est un manque de mortification. Et la prière sans mortification est peu efficace. (Sillon, 446)
Repoussez, si elle se présente, cette idée erronée — issue de la paresse — que la prière peut attendre. Ne remettons jamais au lendemain cette source de grâces. C'est maintenant le bon moment. Dieu, qui regarde avec amour toute notre journée, préside à notre prière intime: toi et moi, je l'affirme à nouveau, nous devons nous confier à Lui comme on se confie à un frère, à un ami, à un père. Dis-lui — moi je le lui dis — qu'Il est toute Grandeur, toute Bonté, toute Miséricorde. Et ajoute : c'est pourquoi je veux m'éprendre de Toi, malgré la rudesse de mes manières, de ces pauvres mains que voici, usées et écorchées aux sentiers ardus et poussiéreux de la terre. (…)
Notre journée ne devrait pas être exempte de moments spécialement consacrés à parler avec Dieu, moments où notre pensée s'élève vers Lui, où les mots n'ont pas besoin de venir aux lèvres, parce qu'ils chantent déjà dans le cœur. Réservons à cette pratique de piété un temps suffisant; à heure fixe, si possible ; près du Tabernacle, en tenant compagnie à Celui qui est resté là par Amour. Et s'il n'est pas possible de faire autrement, n'importe où, car notre Dieu se trouve de façon ineffable dans notre âme en état de grâce. (…)(Amis de Dieu, nos 246-249)
Saint Jose Maria de Balaguer
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Asaël
Messages : 21 Date d'inscription : 09/10/2010
| Sujet: La paresse : un ennemi de la prière Ven 22 Oct - 19:45 | |
| «Tout le temps fixé, et à heure fixe » est une sage consigne que je me propose de suivre.
La paresse est assurément l’ennemi de la prière. Aujourd'hui, je me demandais justement pour quelle raison je perdais mon union avec le Seigneur dans le cours de ma journée. Ma réflexion m’a permis de réaliser que, par paresse, je cherche à en finir au plus vite avec mes tâches. Et c’est précisément cette précipitation qui me fait perdre mon esprit de prière.
Ainsi, dans mon cas, la mortification serait d’accepter de faire mon travail sans précipitation, quitte à finir un peu plus tard.
J’ai donc tendance à penser que la mortification ne fait pas que rendre la prière plus efficace, mais qu’elle est également une condition pour assurer sa continuité ou sa durabilité.
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