Evangile et Méditation quotidienne

mardi 4 mai 2010

Danger d’être exploité

Saint Jean 14, 27-31
A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car le prince du monde va venir. Certes, il n’y a rien en moi qui puisse lui donner prise, mais il faut que le monde sache que j’aime mon Père, et que je fais tout ce que mon Père m’a commandé. »

Prière d’Introduction Seigneur, merci d’être toujours auprès de moi. Beaucoup de chose de la vie m’attirent, mais tu m’attires davantage. J’espère en toi et je t’aime. Peut-être que je ne comprends pas vraiment ce que signifie d’aimer, et peut-être que je n’aime pas de la façon que je devrais, mais je t’aime.

Demande Seigneur, aide-moi toujours à me souvenir de qui je suis, d’où je viens, et où je vais.

Points de réflexion

1. Faire Dans la culture contemporaine, bien des gens croient que ce qu’ils font les transformera en quelqu’un. Ils croient que l’être vient du faire, puisque leur activité les définit. Cela les rend plus sujets à l’exploitation. Au dix-neuvième siècle, en Amérique, on ne disait pas à un esclave quelle était sa date de naissance, afin qu’il ne puisse pas réellement savoir qui il était. Il ne servait qu’à travailler. Cette même tentation existe aujourd’hui. Bien des gens travaillent de longues heures : certains pour fuir des difficultés ou responsabilités chez eux ; d’autres pour la satisfaction de sentir qu’une œuvre est complétée ; d’autres encore, seulement pour gagner plus et pour être capables d’avoir une vie plus confortable. Toutes ces attitudes sont l’image d’un même esclavage.

2. Etre Par son exemple, le Christ, cependant, nous montre une façon de vivre différente, qui va dans un autre sens. D’abord je dois être. Alors mes actions découleront de ma façon d’être. Le Christ dit et redit : Je suis le Fils de mon Père. J’agirai en conséquence. Quand Moïse demanda au Dieu du buisson ardent qui il était, il dit, « Je SUIS celui qui SUIS . » Qui suis-je ? Qu’est-ce qui me définit dans ma relation à Dieu ? Imaginez un peu : J’ai le privilège d’être un enfant de Dieu ! Dieu m’a tellement aimé qu’il m’a adopté comme son enfant ! Cela vaut la peine. C’est ce que je suis réellement et je dois agir en conséquence, comme Jésus me l’a appris.

3. Paix La grande paix du Christ vient de ma façon de méditer sur qui je suis. Quand je médite je découvre que je suis la créature de Dieu. Tout à coup je trouve la force d’affronter la réalité. Les autres ne pourront pas m’exploiter et je m’arrêterai d’exploiter les autres parce que je suis- et ils sont- enfants de Dieu. Ma dignité dérive de cette vérité fondamentale : j’ai été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Je suis venu de Dieu et il m’invite à retourner à lui et à être heureux avec lui pour toute l’éternité.

Dialogue avec le Christ J’ai la mauvaise habitude de me concentrer sur ce que je fais au point d’en devenir obsédé. Voilà pourquoi je deviens anxieux. Je veux être comme toi, Seigneur, en voyant d’abord qui je suis et en laissant mon activité à sa place. Cela m’apportera la paix. Pourtant, Seigneur, j’ai besoin de ta grâce. Aide-moi, Seigneur à vivre comme un vrai fils, une vraie fille de Dieu.

Résolution Aujourd’hui je viendrai en aide à quelqu’un qui est inquiet, en l’aidant à sentir l’amour de Dieu pour lui.

Loué soit Jésus Christ !!!!!!!!!A jamais !!!!04/05/2010
Jean 14, 27– 31
A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « C’est la paix que vous laisse c’est ma paix que je vous donne, ce n ‘est pas à la manière du monde que vous la donne ». Christ qui part en nous laissons une chose très important pour la vie. L’homme veut la paix du plus profond de son être. Mais souvent il ignore la nature du bien qu’il appelle de tous ses vœux et les chemins qu’il saut pour l’obtenir ne sont pas toujours les voies de Dieu. Notre Seigneur connait bien nos manques et sait pertinemment que La paix est très indispensable pour vivre heureux sur cette terre. Dans la paix nous obtenons le bonheur, la joie, le partage, etc.…. Regardons dans nos familles, société, travail et demandons nous est ce que la paix règne ??? Si non, soyons des artisans de paix comme le dira Saint François d’Assise « Seigneur fais de moi un instrument de paix ». Car la paix évite la guerre, la haine, le désespoir, les ténèbres, la tristesse. Notre monde d’aujourd’hui a besoin de la paix du Christ comme il l’a dit à ses disciples car la paix de ce monde n’est pas totale elle est partiel mais celle du Christ est totale dans son Amour. La paix et salut vont ensemble et tous ces biens, matériels et spirituels, sont compris dans la salutation dans le souhait de la paix par lequel dans l’Ancien Testament et le Nouveau Testament on se dit bonjour et adieu soit en conversation (Genèse 26, 29). Pour Jean l’évangéliste comme pour Saint Paul la paix est le fruit du sacrifice de Jésus (Jean 16, 33) comme dans la tradition synoptique, elle n’a rien à voir avec la paix de ce monde.

Demandons à Christ lui-même dans nos prières de donner à notre monde la paix qui vient de lui et non pas celle qui vient de nous même.

Pour ce fait en ce jour faisons cette Prière de St François d’Assise :

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant
à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant que l’on reçoit,
c’est en oubliant qu’on se retrouve soi-même,
c’est en pardonnant que l’on obtient le pardon,
c’est en mourant que l’on ressuscite à la Vie.

Amen.