HISTOIRE DU PAPILLON

Un jour, apparut un petit trou dans un coccon;
un homme, qui passait à tout hasard, s’arrêta de longues heures à observer le papillon,
qui s’efforçait de sortir par ce petit trou.

Après un long moment, c’était comme si le papillon avait abandonné, et le trou demeurait toujours aussi petit.

On dirait que le papillon avait fait tout ce qu’il pouvait, et qu’il ne pouvait plus rien faire d’autre.

Alors l’homme décida d’aider le papillon: il prit un canif et ouvrit le coccon. Le papillon sortit aussitôt

Mais son corps était maigre et engourdi; ses ailes étaient peu développées et bougaient à peine

L’homme continua à observer, pensant que, d’un moment à l’autre, les ailes du papillon s’ouvriraient et seraient capables de supporter le corps du papillon pour qu’il prenne son envol

Il n’en fut rien! Le papillon passa le reste de son existence à se traîner par terrre avec son maigre corps et ses ailes rabougries. Jamais il ne put voler.

Ce que l’homme, avec son geste de gentillesse et son intention d’aider, ne comprenait pas, c’est que le passage par le trou étroit du coccon était l’effort nécessaire pour que le papillon puisse transmettre le liquide de son corps à ses ailes de manière à pouvoir voler. C’était le moule à travers lequel la vie le faisait passer pour grandir et se développer.

Parfois, l’effort est exactement ce dont nous avons besoin dans notre vie.

Si l’on nous permettait de vivre notre vie sans rencontrer d’obstacles, nous serions limités. Nous ne pourrions pas être aussi forts que nous le sommes. Nous ne pourrions jamais voler

J’ai demandé la force...
Et Dieu m’a donné les difficultés pour me rendre fort.

J’ai demandé la sagesse...
Et Dieu m’a donné des problèmes à résoudre.

J’ai demandé la prospérité...
Et Dieu m’a donné un cerveau et des muscles pour travailler.

J’ai demandé de pouvoir voler...
Et Dieu m’a donné des obstacles à surmonter.

J’ai demandé l’amour...
Et Dieu m’a donné des gens à aider dans leurs problèmes.

J’ai demandé des faveurs...
Et Dieu m’a donné des potentialités.

Je n’ai rien reçu de ce que j’ai demandé...
Mais j’ai reçu tout ce dont j’avais besoin

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merci Paula pour ce beau cadeau

Je viens d'envoyer cette photo sur la réponse du Saint de Mag, ( Saint Athanase d'Alexandrie ) et je le duplique ici car je trouve que ça va bien dans le sujet...
Voilà je pense, comment on peut aider un papillon... seulement quand il est capable de voler seul ....

et pas en forçant l'ouverture ... avec une pointe de couteau...

Encore merci Paula...

J'ai aimé aussi les commentaires du vieux nostalgique, de Natacha et de Jade...


(*_*)

Mes chers amis,

Je suis très contente que cette histoire vous plaise. Je la trouve très utile dans les moments où on croit que Dieu ne nous écoute pas tandis qu’il nous donne les instruments pour agir nous même. Parfois je me demandais pour quoi certains événements malheureux arrivaient dans ma vie, c’était plus tard que je me suis rendu compte que la vie me préparait pour devenir plus forte, que je devais tirer des leçons importants avant d’occuper ma place au monde.
Parfois dans nos prières on a la tendance à demander Dieu d’agir à notre place, de nous donner des bénissions, de faire des choses pour nos frères tandis que pas fréquemment on se rends compte que Dieu nous a confié la responsabilité à nous même d’aider les autres, d’être son instrument, son outil par lequel il peut agir. Maintenant chaque fois que je prie Dieu pour mon frère, je me demande avant moi-même ce que Dieu me demande de faire pour lui.

Cette histoire me fais aussi réfléchir sur ma manière d’aider les autres. Aider ne signifie pas faire les choses à la place de l’autre comme dans le cas du papillon qui devait passer nécessairement par son propre processus malgré la souffrance pour devenir ce qu’il devait être. Parfois aider les autres ne signifie pas leur donner de l’argent mais plutôt leur apprendre un métier, leur apprendre la dignité du travail, leur donner notre respect, notre soutien, notre amour. Il y plein des manières où les gens, malgré leur bonne volonté, font des papillons qui ne peuvent jamais voler, et fréquemment plutôt pour réduire sa propre sensation de culpabilité.

C’est un sujet qui fait réfléchir en tout cas, voici mes humbles points de vue, c’est toujours enrichissant de les partager. Merci pour me permettre vous transmettre ceci.

J’espère m’avoir exprimé correctement, la langue de Molière est tellement belle et compliqué à la fois !!!

A bientôt !

Paula
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Merci Paula, non seulement tu t'exprimes parfaitement dans la langue de Molière, mais tes réflexions vécues sur l'histoire du papillon nous aident à mettre en oeuvre notre vie ..et notre comportement dans l'aide aux autres...