Jade
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 | | Sujet: Jacques Fesch Mer 30 Sep - 19:21 | |
| «Parce que j'accepte de tout coeur cette volonté du Père, je reçois joies sur joies. [...] Celui qui s'abandonne ainsi, ce n'est plus un coeur de chair qu'il a dans la poitrine, mais un globe de feu.» Jacques Fesch (1930-1957) Son histoire pourrait être rapprochée de celle du "bon larron", l'un des deux bandits crucifié avec Jésus, et justifié par ce dernier au moment de sa mort, à cause de son acceptation et de son espérance. Ce fils de bonne famille, marié et père de deux enfants (dont un illégitime), entre le 25 février 1954, arme au poing, dans un bureau de change pour dérober plus de deux millions de francs. L’affaire tourne mal. Poursuivi par un agent de police, il tire au hasard et le tue. Condamné à mort, il restera trois ans à la prison de la Santé à Paris avant d’être exécuté le 1er octobre 1957. Mais pendant son incarcération, il change du tout au tout. Il se convertit et commence alors un cheminement spirituel qui le conduira à l'abandon confiant entre les mains du Père. Son journal écrit en prison témoigne de cet extraodinaire parcours. " Si tu savais la gravité de la mort... Il n'y a aucune interprétation à donner. Les clous dans les mains sont réels et les clous acceptés. Vois-tu, je vais certainement passer une drôle d'agonie et la préparation de cette mascarade sanglante est horrible; eh bien! si j'en tremble, ce n'est pas par peur physique, mais parce que je comprends mieux toute la pureté du Christ opposée à mon abjection. Malgré tout ce qui va m'arriver, je ne serai sauvé que par grâce et uniquement par grâce..." | |
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Jade
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| | Sujet: Re: Jacques Fesch Mer 30 Sep - 19:28 | |
| LUMIERE SUR L'ECHAFAUD SUIVI DE CELLULE 18. Lettres de prison de Jacques Fesch, guillotiné le 1er octobre 1957 à 27 ans Jacques Fesch Paru le: 01/01/1991Editeur : Atelier (Editions de l') Collection : a pleine vie Résumé Le 25 février 1954, rue Vivienne à Paris, Jacques Fresch assomme un changeur pour le voler.
Reconnu quelques minutes plus tard par un passant, il tire sur un agent de police et le tue. Dans sa fuite, il blessera encore grièvement un homme qui tentait de l'arrêter. Pour tout cela, Fresch est condamné à la peine capitale au début d'avril 1957. Son pouvoir rejeté, il est guillotiné le 1er octobre de la même année, plus de trois ans et demi après le crime et presque six mois après le procès. Il a vingt-sept ans.
Tout au long de ces nombreux mois de détention, d'isolement, une remarquable évolution se produit chez Fresch. Athée lors de son entrée en prison, il retrouve la foi, aidé en cela par l'aumônier, par son avocat et par un camarade de jeunesse de Pierrette devenu religieux. Ces deux ouvrages reproduisent quelques textes de lui, mais surtout des lettres qui permettent de suivre son cheminement et ses efforts pour atteindre Dieu, et il y parviendra, mais aussi de connaître ce que peuvent être la vie, les souffrances d'un emprisonné, puis d'un condamné à mort.
Les textes écrits au cours de sa dernière nuit sont d'un terrible intensité. Ils font dire au présentateur : " Voilà celui que les hommes ont jugé, condamné, exécuté. Voilà celui que le Seigneur, nous n'en doutons pas, a fait entrer dans la Vie. " | |
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p-m
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| | Sujet: Re: Jacques Fesch Jeu 1 Oct - 3:50 | |
| Je suis très impressionné, si comme moi vous voulez en savoir plus à son sujet; http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Fesch | |
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