Le temps du Carême nous conduit au désert à la suite de Jésus, pour nous apprendre à ne pas mettre Dieu à l’épreuve (Matthieu 4, 7). Il devrait nous mener jusqu’à la quatrième et la pire des tentations auxquelles Jésus a résisté: céder au sentiment d’être abandonné à soi-même au contact du mal, sans aucun signe de Dieu (Marc 15, 34). La lumière de Pâques jaillit de la confiance en Dieu qu’il a gardée jusque «dans le plus dévastateur des silences (…) au plus profond des plus lointains abîmes» (J. T. MENDONÇA, Notre Père qui est sur la terre, Novalis, p. 141).