Ramtruck01

Messages : 8552 Date d'inscription : 26/12/2008 Localisation : Canada
 | Sujet: Meditation du jours ( 19 Déc ) Mer 18 Déc - 19:35 | |
| Annonce de la naissance de Jean-Baptiste
Evangile selon St Luc, chapitre 1, 5-25 Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre nommé Zacharie, du groupe d’Abia. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth. Tous les deux vivaient comme des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur d’une manière irréprochable. Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile, et tous deux étaient âgés.
Prière d'introduction Seigneur mon Dieu, tu es si grand et ton amour infini me saisit. Admirable est ton oeuvre et encore plus admirable la confiance, avec laquelle tu invites chacun de nous à avoir part à l’accomplissement de ton projet de salut. Lorsque ta Parole résonne dans l’âme, ton Royaume se met en place.
Demande Donne-moi la confiance et la sagesse pour écouter ton appel et pour me mettre en route, vers la réalisation de tes desseins d'amour. | |
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Ramtruck01

Messages : 8552 Date d'inscription : 26/12/2008 Localisation : Canada
 | Sujet: Re: Meditation du jours ( 19 Déc ) Mer 18 Déc - 19:36 | |
| Points de réflexion1. La grandeur de l’appel divin. Quand Dieu appelle une âme, il lui fait une faveur qui l’engage. L’irruption de Dieu dans la vie est soudaine, on ne peut pas la calculer d’avance. On ne peut pas prévoir son impact. Passant souvent par des intermédiaires (des "angeloï", messagers), il nous oblige parfois à décrypter ses intentions, puisqu’on ne comprend pas tout de suite ce qu’il veut de nous. Sa volonté peut aussi tracer une croix sur nos plans ou sur nos schémas mentaux, et cela dérange. En échange, l’appel de Dieu est un si grand privilège, que celui qui le reçoit devrait tomber à genoux. Notre Créateur a pitié de nous et nous fait l’honneur de nous adresser la parole, de nous impliquer dans la glorieuse aventure de l’histoire du salut. Comment est-ce que j’accueille l’appel du Seigneur, transmis par l’Eglise, par la Parole et qui résonne dans ma conscience ? 2. La réponse manquée. Comment faut-il répondre à l’appel de du Seigneur ? L’obéissance de la foi met-elle en échec la raison et la liberté, le discernement et la responsabilité ? Il est évident que ce n’est pas le cas, et la réponse de Marie au même messager du Seigneur, peu après, en est la preuve. La foi respecte et élève la raison et la liberté, tandis que le doute et le scepticisme les enchaînent dans l’horizon d’un ego qui se ferme à une lumière supérieure qui est celle de Dieu. Le fait d’être juste n’est pas encore une garantie de salut. Dans la réponse de Zacharie on peut reconnaître le piège d’une religiosité qui s’est pétrifiée dans les saines traditions et les bonnes habitudes, de manière que son raisonnement a quitté la route de la foi. La foi n’est pas une oeuvre humaine, mais un don de Dieu qui suppose une vie juste ; celle-ci, cependant, doit se purifier pour atteindre le niveau de docilité et de simplicité où la foi peut porter du fruit. 3. Enfin, le mutisme de Zacharie est un signe de l’amour miséricordieux de Dieu : Dieu lui pardonne sa réaction sceptique et lui permet de progresser et de réparer. Il est aussi la condition, dans laquelle la "parole" de Dieu prend effet dans la vie, sans être déformée par les paroles humaines, de vains raisonnements basés sur des hypothèses aussi incertaines qu’inutiles. Dans le silence se réalise l’oeuvre de Dieu qui préparera le monde, par "la voix qui crie dans le désert", à une profonde transformation de l’histoire. Dialogue avec le ChristMerci Jésus, mon Seigneur, pour cette rencontre avec ton Père qui m'adresse l'appel à te suivre. Je veux te connaître davantage en ce jour pour accueillir ton messager d'un cœur ouvert. RésolutionJe centre mon examen de conscience sur ma capacité d'écoute et d'obéissance aux appels du Seigneur dans ma conscience. | |
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