Habemus papam : Franciscus
Depuis la première fois qu’il se présentait au balcon de la Basilique Saint-Pierre, le 13 mars, le pape François s’est révélé un orateur doué qui communique réflexion et joie, et ce, grâce à un langage simple, ainsi que par son silence, son regard et ses gestes.
Je profite de la période estivale pour relever quelques réflexions du pape François puisées dans la revue COLUMBIA, juin 2013. S’adressant au Collège des cardinaux deux jours suivant son élection, le pape François a comparé la sagesse à « un bon vin qui s’améliore avec l’âge. » Plus tard, devant un groupe de jeunes réunis le dimanche des Rameaux, il a remarqué : « Avec le Christ, le cœur ne vieillit jamais. » Manifestant à la fois la sagesse de l’expérience et l’exubérance de la jeunesse, les paroles et les gestes du pontife de 76 ans en a déjà inspiré un grand nombre. Ces citations se présentent dans l’ordre chronologique.
MARCHER À LA SUITE DU CHRIST
« Notre joie n’est pas une joie qui naît du fait de posséder de nombreuses choses, mais elle naît du fait d’avoir rencontré une Personne : Jésus, qui est parmi nous ; elle naît du fait de savoir qu’avec Lui nous ne sommes jamais seuls, même dans les moments difficiles, même si le chemin de la vie se heurte à des problèmes et à des obstacles qui semblent insupportables, et il y en a tant. Et à ce moment-là vient l’ennemi, vient le diable, si souvent déguisé en ange, et insidieusement nous dit sa parole. Ne l’écoutez pas. Suivons Jésus. » (homélie du 24 mars)
« Suivre, accompagner le Christ, demeurer avec Lui exige de « sortir », sortir. Sortir de soi-même, d’une manière de vivre la foi lasse et routinière, de la tentation de s’enfermer dans nos propres schémas qui finissent par refermer l’horizon de l’action créative de Dieu. » (Audience générale, 27 mars)
« Le Christ nous a ouvert le passage : Il est comme un chef de cordée quand on escalade une montagne, qui est arrivé au sommet et qui nous guide à Lui en nous conduisant à Dieu. Si nous lui confions notre vie, si nous nous laissons guider par Lui, nous sommes certains d’être en des mains sûres, entre les mains de notre Sauveur, notre avocat. » (Audience générale, 17 avril)
par Paul-Eugène Marotte, ptre le 30 juin 2013