Au fil du temps
Dimanche dernier, la fête du Très Saint-Sacrement – ou fête du Corps et du Sang de Jésus – terminait ce temps liturgique initié en début de Carême et qui a culminé avec les grandes fêtes de Pâques et de la Pentecôte. Ainsi, la Fête-Dieu, comme on la nommait autrefois, annonce le « Temps ordinaire », le temps de l’Église en marche, ce temps ordinaire qui se poursuivra jusqu’au 1er dimanche de l’Avent. Soit quelque cinq mois qui invitent les baptisés, les choisis que nous sommes, à profiter de ce temps si bien organisé pour éclairer, nourrir, fortifier notre relation avec Celui qui est le Chemin, la Lumière et la Vie.
Tout ce temps d’Avent à Pâques, en passant par Noël, le Carême, la Passion et « Pâques-Ascension-Pentecôte, le tout complété par la Fête-Dieu et celle du Sacré-Cœur, se veut un temps donné pour nous aider à devenir de plus en plus des « pratiquants » dans le vécu de notre quotidien dans le « temps ordinaire ».
L’Eucharistie, qui fait de nous des « pratiquants », nous envoie proclamer l’Évangile en nous engageant à une pratique quotidienne de partage. La célébration de la messe « est comme la source » de ce qui suivra, au service d’un monde plus humain où les hommes et les femmes tenteront d’ouvrir de petits espaces de réconciliation, de partage, de combats contre la violence, l’injustice, l’infidélité, l’irrespect sous toutes ses formes, de la vie …
« On ne peut pas être unis au Christ et se tenir à distance des hommes. »
Puisse chacune de nos célébrations eucharistiques, festives ou ordinaires, transformer notre communion eucharistique en « communion fraternelle ». La table de la Parole et la table de l’Eucharistie nous conduiront ainsi à la table de la fraternité.
Bonne semaine sur la route avec Celui qui est avec nous et pour nous !
par Paul-Eugène Marotte, ptre le 9 juin 2013