| | Fêtes du jour ( 14 mai ) | |
| | Auteur | Message |
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Ramtruck01
Messages : 8552 Date d'inscription : 26/12/2008 Localisation : Canada
| Sujet: Fêtes du jour ( 14 mai ) Mer 16 Mai - 18:42 | |
| Saint(s) du jour
St Matthias Ste Théodore Guérin, religieuse et fondatrice (1798 - 1856) St Ponce de Cimiez, martyr († 258) Ste Aglaé, Martyre (4e s.) Aproncule († 488) Bénignat († 500) Gilles de Santarem († 1265) Harwald († 1043) Isidore de Chio (3e s.) St Jean le Bulgare, Martyr († 1802) Julienne de Norwich, Recluse anglaise († 1442) Léonce de Jérusalem († 1190) Marc le Crétois († 1643) Marie-Dominique Mazzarello, Fondatrice de l'Institut de Marie-Auxiliatrice († 1881) Pascal Ier, Pape († 824) Pons († 257) Théodore, Successeur de saint Pachôme et de Pétronios à la tête du monastère de Tabennèse († 368) Victor de Damas (2e s.) | |
| | | Jade Admin
Messages : 11246 Date d'inscription : 16/12/2008 Localisation : Canada-Québec
| Sujet: Re: Fêtes du jour ( 14 mai ) Mer 16 Mai - 21:07 | |
| SAINT MATTHIAS Apôtre On ne peut guère douter que saint Matthias n'ait été un des soixante-douze disciples de Jésus-Christ; du moins est-il certain qu'il s'attacha de bonne heure à la personne du Sauveur, et qu'il ne S'en sépara point depuis Son Baptême jusqu'à Son Ascension.
Les fidèles étant assemblés pour attendre la descente du Saint-Esprit, saint Pierre leur dit que, pour accomplir l'Écriture, il fallait choisir un douzième Apôtre à la place de Judas. Matthias et Joseph, appelé Barsabas, que sa piété extraordinaire avait fait aussi surnommer le Juste, furent jugés dignes de cette éminente dignité.
On se mit aussitôt en prières, afin de connaître la Volonté du Ciel, après quoi on procéda à l'élection par la voie du sort. Matthias ayant été désigné, on ne douta plus que Dieu ne l'eût choisi pour remplir la place vacante par la mort du traître Judas.
Nous n'avons rien de certain sur les actions de saint Matthias; on sait seulement qu'après avoir reçu le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte, il alla prêcher l'Évangile de Jésus-Christ, et qu'il consacra le reste de sa vie aux travaux de l'apostolat.
Clément d'Alexandrie rapporte que, dans ses instructions, il insistait principalement sur la nécessité de mortifier la chair en réprimant les désirs de la sensualité; leçon importante qu'il tenait de Jésus-Christ, et qu'il mettait lui-même en pratique.
Les Grecs prétendent, d'après une ancienne tradition exprimée dans leurs ménologes, que saint Matthias prêcha la foi vers la Cappadoce et les côtes de la mer Caspienne; ils ajoutent qu'il fut martyrisé dans la Colchide, à laquelle ils donnent le nom d'Éthiopie. Les Latins célèbrent sa fête le 24 février.
On garde une partie de ses reliques à l'abbaye de Saint-Matthias de Trèves, et à Sainte-Marie-Majeure de Rome. Mais les Bollandistes disent que les reliques de Sainte-Marie-Majeure qui portent le nom de saint Matthias, pourraient ne point être de l'Apôtre, mais d'un autre saint Matthias, évêque de Jérusalem vers l'an 120. | |
| | | Jade Admin
Messages : 11246 Date d'inscription : 16/12/2008 Localisation : Canada-Québec
| Sujet: Re: Fêtes du jour ( 14 mai ) Mer 16 Mai - 21:10 | |
| Sainte Théodore Guérin Religieuse (1798 - 1856) « Quelle force l'âme tire de la prière ! Quel calme divin elle trouve dans le cœur de Jésus. Mais quel confort peut-il exister pour ceux qui ne prient pas ? ». Ces mots, écrits par Mère Théodore Guérin après avoir survécu un gros orage en mer, représentent peut-être l'un des meilleurs exemples de sa vie et de son ministère. Mère Théodore tira littéralement sa force de la prière, de ses conversations avec Dieu, avec Jésus et avec la Sainte Vierge. Tout au long de sa vie, elle encourageait à la prière alors qu'elle cherchait à partager l'amour de Dieu avec tous les gens qu'elle rencontrait.
Mère Théodore Anne-Thérèse Guérin, naquit le 2 octobre 1798 dans le village d'Étables en France. Sa dévotion envers Dieu et envers l'Église catholique naquit à un très jeune âge. Elle fut autorisée à faire sa première communion à l'âge de dix ans et annonça alors au curé qu'un jour elle entrerait au couvent.
En tant qu'enfant, Anne-Thérèse recherchait souvent la solitude le long du rivage rocheux de son village, où elle consacrait de nombreuses heures à la méditation, la réflexion et la prière. Elle fut instruite par sa mère, Isabelle Guérin, qui concentra ses leçons sur la religion et les Saintes Écritures, renforçant ainsi l'amour de l'enfant envers Dieu. Le père d'Anne-Thérèse, Laurent, qui servait dans l'armée de Napoléon, fut absent de la maison durant des années. Lorsqu'Anne-Thérèse avait quinze ans, son père fut assassiné par des bandits sur son voyage de retour pour retrouver sa famille. La perte de son mari détruisit presque Isabelle, et pendant de longues années, Anne-Thérèse prit la responsabilité de s'occuper de sa mère et de sa petite sœur, ainsi que de la maison et du jardin de la famille.
À travers ces longues années de privations et de sacrifices, en fait pendant toute sa vie, la foi en Dieu de Mère Théodore ne vacilla ni ne déclina jamais. Elle savait dans les profondeurs de son âme que Dieu était avec elle et serait son compagnon pour l'éternité.
Anne-Thérèse avait presque vingt-cinq ans lorsqu'elle entra au Couvent des Sœurs de la Providence à Ruillé-sur-Loir, une communauté de religieuses récemment établie servant Dieu en enseignant les enfants et en soignant les pauvres, les malades et les mourants.
Alors qu'elle enseignait et s'occupait des malades en France, on demanda à Mère Théodore, qu'on n'appelait alors que Sœur St Théodore, de guider un petit groupe missionnaire de Sœurs de la Providence aux États-Unis, pour établir un couvent, ouvrir des écoles et partager l'amour de Dieu avec les pionniers du diocèse de Vincennes dans l'état d'Indiana. De nature humble et se sentant indigne de la tâche, Mère Théodore ne pouvait pas s'imaginer apte à une telle mission. Elle était de santé fragile. Lors de son noviciat chez les Sœurs de la Providence, elle tomba gravement malade. Les remèdes guérirent le mal mais affectèrent sévèrement son système digestif; pendant le reste de sa vie, elle ne put se nourrir que d'aliments mous et de liquides sans saveur. Son état physique ajoutait à ses doutes sur l'acceptation de cette mission. Néanmoins, après de nombreuses heures de prière et de longues consultations avec ses supérieurs, elle accepta finalement la mission, craignant que sinon, personne ne s'aventurerait dans la nature pour partager l'amour de Dieu.
Munies de pas beaucoup plus que leur désir ardent de se soumettre au service de Dieu, Mère Théodore et les cinq Sœurs de la Providence qui l'accompagnaient arrivèrent au but de leur mission à Saint-Mary-of-the-Woods en Indiana le soir du 22 octobre 1840, et s'empressèrent immédiatement de gravir le chemin étroit et boueux qui menait à la minuscule cabane en rondins servant de chapelle. Elles s'agenouillèrent en prière devant le Saint Sacrement pour remercier Dieu de leur avoir permis d'achever leur voyage et demander sa bénédiction pour leur nouvelle mission.
C'est là, sur cette terre en pente, coupée dans le ravin, entourée de forêt dense que Mère Théodore allait établir un couvent, une école et un patrimoine d'amour, de compassion et de justice qui continue de nos jours.
À travers des années de chagrin et des années de paix, Mère Théodore se fia à la providence divine et à sa propre ingéniosité et foi pour conseils et direct ion. Elle encouragea les Sœurs de la Providence à « s'en remettre aux mains de la providence ». Dans ses lettres à la France, elle déclarait, « Mais notre espoir se trouve dans la providence de Dieu, qui nous a protégées jusqu'à maintenant et qui fournira à nos besoins futurs d'une façon ou d'une autre ».
En automne 1840, la mission de Saint-Mary-of-the-Woods ne consistait qu'en une minuscule chapelle en rondins qui servait également d'habitation au curé, flanquée d'une petite ferme où vivaient Mère Théodore, les sœurs de France et plusieurs postulantes. Pendant ce premier hiver, des vents violents venant du nord firent trembler la petite ferme. Les sœurs avaient souvent froid et faim. Mais elles transformèrent un porche en chapelle et étaient réconfortées par la présence du Saint Sacrement dans l'humble couvent. Mère Théodore disait, « Avec Jésus à nos côtés, que pouvons-nous craindre ? ».
Pendant les premières années à Saint-Mary-of-the-Woods, Mère Théodore dut faire face à de nombreux obstacles : des préjudices d'anticatholiques particulièrement contre les femmes religieuses catholiques ; des trahisons ; des malentendus ; la séparation de la congrégation d'Indiana de celle de Ruillé ; un incendie dévastateur qui détruisit toute une récolte laissant les sœurs pauvres et affamées ; et de fréquentes maladies graves. Elle persévéra envers et contre tout, ne désirant qu'une chose, « Qu'en tout et partout, la volonté de Dieu soit accomplie ». Dans sa correspondance à ses amis, Mère Théodore reconnaissait ses tribulations. Elle écrivit : « Si cette pauvre petite communauté s'établit un jour, ce sera sur la Croix ; et c'est ce qui me donne confiance et me fait espérer, souvent contre tout espoir ».
Moins d'un an après son arrivée à Saint-Mary-of-the-Woods, Mère Théodore ouvrit la première école de la congrégation, et en 1842, établit des écoles à Jasper, Indiana et St Francisville, Illinois. Au moment de sa mort, le 14 mai 1856, Mère Théodore avait ouvert des écoles dans plusieurs villes d'Indiana, et la congrégation des Sœurs de la Providence était forte, viable et respectée. Mère Théodore attribuait toujours la croissance et le succès des Sœurs de la Providence à la bonne volonté de Dieu et de Marie, Mère du Seigneur, à qui elle dédia le ministère de Saint-Mary-of-the-Woods.
La sainteté de Mère Théodore était évidente pour tous ceux qui la connaissaient, et beaucoup d'entre eux la décrivaient comme une « sainte ». Elle possédait la capacité de tirer le meilleur des êtres, de leur permettre d'atteindre plus qu'ils ne croyaient possible. L'amour de Mère Théodore était l'une de ses caractéristiques principales. Elle aimait Dieu, les êtres que Dieu avait créés, les Sœurs de la Providence, l'Église catholique et ses supérieurs. Elle n'excluait personne de son ministère ou de ses prières car elle avait dédié sa vie à aider les gens à connaître Dieu et à vivre une meilleure existence.
Mère Théodore savait que seule, elle ne pouvait rien accomplir, mais qu'avec l'aide de Dieu, tout était possible. Elle acceptait les difficultés, les ennuis et les injustices envers elle comme faisant partie de sa vie. Au milieu des persécutions, Mère Théodore demeura entièrement et fidèlement consacrée à Dieu.
Mère Théodore mourut seize ans après son arrivée à Saint-Mary-of-the-Woods. Durant ces années fugaces, elle toucha d'innombrables vies, et continue à le faire de nos jours.
Le don qu'elle offre aux générations qui se succèdent est sa vie en tant que modèle de sainteté, vertu, amour et foi.
Elle fut béatifiée à Rome le 25 octobre 1998 par Jean Paul II et canonisée par le pape Benoît XVI le 15 octobre 2006, à Rome également. | |
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