Reflexion de la semaine ( 10 juil )

EN AVANT MARCHONS

Il y a de ces rencontres ou événements qui nous ont marqués profondément. Chacun
peut faire la liste des événements positifs, inspirants, fortifiants qui l’ont marqué.
Et nous les rappeler dans l’action de grâce, cela aide à la libération et à la guérison
des conséquences des événements négatifs qui nous ont blessés.
Que d’événements et rencontres survenus depuis 1984, année de la visite pastorale
du Bienheureux Jean-Paul II ! Sa parole assurée, rassurante et interpellante résonne
encore en moi, notamment celle de son homélie, lors du rassemblement eucharistique,
à l’Université Laval, le 9 septembre de la même année.
Rappelant la devise du Québec : « Je me souviens », le Pape affirmait « qu’il y a
vraiment des trésors dans la mémoire de l’Église comme dans la mémoire d’un peuple.
Mais à chaque génération, la mémoire vivante permet de reconnaître la présence
du Christ, qui nous interroge … vous, qui dites-vous que je suis ? »
Ceci étant dit, le Pape expose rapidement l’éclatement de notre chrétienté. C’est positivement
qu’il signale les lignes des changements dans lesquels nous sommes
confrontés et de se réjouir d’une « plus grande sensibilité pour promouvoir les droits
de l’homme, la paix, la justice, l’égalité, le partage, la liberté... »
Reconnaissant que nous sommes une « société en mutation » le Pape nous demande
« d’apprendre à dire et à vivre notre foi. » Puis, clairement et fortement, surgit le
conseil vital qu’il formule ainsi : « N’acceptez pas le divorce entre la foi et la culture.
À présent, c’est à une nouvelle démarche missionnaire que vous êtes appelés.
»
Avant de terminer son message à la nation, notamment au Québec, Jean-Paul II
nous fait une prière de demande et d’espérance. (À suivre…)