Jade Admin
Messages : 11246 Date d'inscription : 16/12/2008 Localisation : Canada-Québec
| Sujet: Mère Gabrielle (1897-1992) Dim 27 Mar - 19:49 | |
| "Si tu aimes, le monde est beau."
"Tous les matins, signons "carte blanche" sur la nouvelle page du livre que nous ouvrons, et laissons Dieu écrire ce qu'Il veut." Mère Gabrielle (1897-1992) Avrilia (Aurélie) Papayannis naquit à Constantinople et eut une enfance et une jeunesse heureuse auprès d'une famille aisée et aimante. D'abord infirmière, elle a quarante ans lorsqu'elle part à Londres, avec juste une livre en poche, munie de sa seule confiance en Dieu qui la menait. Gouvernante, elle étudie la chiropodistie, sorte de physiothérapie. Sa vocation se précise alors : secourir les détresses humaines, physiques, psychiques et spirituelles, partout où l’on faisait appel à son aide, à la fois par la présence, le toucher et la parole. Ce qu'elle gagnait alors, elle le donnait presque entièrement aux pauvres, se refusant de faire la moindre réserve. A son retour en Grèce, elle continue de voyager. Elle ira par exemple aux Etats Unis où elle rencontrera Martin Luther King. A la mort de sa mère bien-aimée, Avrilia, qui a alors 56 ans, est conduite en Inde, après un long périple : l’Autriche, la Suisse, l’Italie, Israël, le Liban, la Jordanie…Elle y soigne les lépreux, tout en témoignant du Christ partout où elle va. Cinq ans plus tard, elle entend l’appel à la vie monastique, quitte l’Inde et entre au monastère de Marthe et de Marie à Béthanie. Mère Gavriilia (Gabrielle), comme elle s'appelle dorénavant, y resta rattachée jusqu’en 1966. Elle poursuit ensuite sa vocation d’" itinérante de Dieu ", répondant aux appels des uns et des autres : elle passe environ un an au Kenya dans une mission orthodoxe, soignant les malades, enseignant aux analphabètes. Atteinte d’un cancer, elle retourne à Athènes en 1990 : après quarante jours, pendant la Semaine sainte, le cancer disparaît durant la célébration de la Divine Liturgie. Elle se retire enfin dans un ermitage à l’île de Léros, et elle y recevra le grand schème monastique avant de partir pour son dernier voyage. La vie de mère Gabrielle est une manifestation vivante de l’abandon à la Providence divine et du don de soi pour le prochain, ceci dès son séjour en Angleterre. Elle avait comme pratique de dire " oui " à tout. En réponse à un missionnaire qui la critiquait parce qu’elle n’avait pas appris de langues indiennes afin d’évangéliser, mère Gabrielle répondait qu’elle avait appris cinq langues : " La première, c’est le sourire, la deuxième les larmes, la troisième le toucher, la quatrième la prière, la cinquième l’amour : avec ces cinq langues je parcours le monde. " Moniale en esprit bien avant de prendre l’habit monastique, elle ne possédait que quelques affaires personnelles, et ne faisait pas d’économies ; elle était prête à accomplir une mission là où l’on l’appelait, sur tous les continents ; elle attendait que Dieu lui donne un signe, qu’il envoie quelqu’un sur son chemin pour lui indiquer ce qu’elle devait faire, et elle le faisait. Tout simplement. | |
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levieuxnostalgique
Messages : 5015 Date d'inscription : 17/12/2008 Localisation : Canada
| Sujet: Re: Mère Gabrielle (1897-1992) Lun 28 Mar - 7:45 | |
| "Elle avait appris cinq langues : " La première, c’est le sourire, la deuxième les larmes, la troisième le toucher, la quatrième la prière, la cinquième l’amour : avec ces cinq langues je parcours le monde." L'itinérante de Dieu... Quel témoignage que sa vie! Le vieux nostalgique | |
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