Jade
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 | | Sujet: 04 décembre - Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,35-38.10,1.6-8.[/ Sam 4 Déc - 7:45 | |
| Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,35-38.10,1.6-8. Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d'expulser les esprits mauvais et de guérir toute maladie et toute infirmité. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël. Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. | |
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| | Sujet: Un Messie compatissant Sam 4 Déc - 8:13 | |
| Un Messie compatissant Les groupes d'intervention humanitaire pourraient sans aucun doute souscrire à l'adage bien connu de Jésus selon lequel la moisson est abondante et les ouvriers peu nombreux". Car malgré tous les progrès de la technologie d'aujourd'hui, le poids de la souffrance humaine demeure quasi infini. Qu'on pense seulement au récent tremblement de terre en Haïti qui vient ajouter au drame d'une population déjà éprouvée et irrémédiablement acculée à la pauvreté. Ou encore au peuple afghan et au peuple irakien qui n'ont guère connu autre chose que la guerre et les divisions ethniques et religieuses profondes dans le dernier quart de siècle. Il y a toujours trop peu d'ouvriers pour panser les plaies de tous ces gens et leur redonner espoir.
Isaïe et Jésus ont tous les deux connu les ravages causés par l'occupation de leur pays par une puissance étrangère. Ils savaient de quoi ils parlaient lorsqu'ils faisaient état de la souffrance des leurs et tout autant lorsqu'ils témoignaient d'un Dieu compatissant à leurs souffrances et désireux de guérir ces foules immenses qui errent, sans espoir, "fatiguées et abattues comme des brebis sans berger". Qui osera dire qu'on n'a plus besoin de nos jours d'un Messie aussi compatissant ? | |
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