Ce matin, j’ai laissé ma voiture au garage pour un changement d’huile et l’installation des pneus d’hiver. Comme il pleuvait, mon garagiste a demandé à une personne que je ne connaissais pas, s’il voulait bien me reconduire chez moi. L’homme a gentiment accepté.
C’était un homme retraité et, à voir son véhicule, il était évident qu’il était aisé. Nous avons échangé en route. Il m’a parlé des emplois qu’il avait occupés du temps qu’il travaillait. Des emplois où, en tant que cadre, il avait eu plusieurs équipes et de nombreux hommes sous ses ordres.
Je lui ai dit que travaillais pour un Centre hospitalier de soins de longue durée et que j’aimais mon travail, car il me donnait de travailler pour le bien-être des personnes âgées.
L’homme me répondit humblement qu’il n’arriverait pas à faire le genre de travail. Sans se rendre compte qu’il se contredisait d'une certaine manière, il ajouta qu’il avait à la maison un fils de 28 ans paralysé des épaules aux pieds (suite à un accident de voiture) et qu’il allait lui donner son déjeuner une fois de retour chez lui.
Je lui ai demandé si son fils avait un bon moral dans son épreuve. Il m’a répondu que des jours ça allait et que d’autres moins.
Sur ce nous nous sommes laissés, je l’ai remercié de m’avoir raccompagner chez moi et je l’ai assuré de mes prières pour lui et son fils.
J’ai pitié de ce père qui, bien qu’en santé et aisé financièrement, a une croix profondément plantée au cœur de sa vie. Si j’avais eu le don de guérison comme le frère André, j’aurais été imposer les mains à son pauvre fils. Faute de pouvoir le guérir, voilà ce que je vais faire : je vais me tenir en présence du Seigneur et je vais veiller. Je vais veiller en désirant ardemment la venue du Seigneur dans le cœur de ce jeune. Ceci afin que son cœur s’ouvre à l’espérance chrétienne, si ce n’est pas déjà fait.
Merci jmctogo pour ton message et félicitation pour ton implication auprès des enfants démunis.