Saint-Walter (Gautier) de Pontoise

Saint-Walter (Gautier) de Pontoise

Natif d’Andainville, en Picardie, Walter poursuit des études qui le conduisent à devenir professeur de rhétorique et de philosophie, charge dans laquelle il est grandement apprécié mais qui ne lui procure pourtant aucune satisfaction. Il décide alors d’entrer au monastère bénédictin de Rebais-en-Brie, au diocèse de Meaux, et il commence une vie très austère marquée par des pratiques excessives de mortifications. Quelques années plus tard, le roi Philippe en personne préside à sa nomination comme abbé du nouveau monastère Saint-Martin, qui vient d’être fondé près de Pontoise. Là encore, sa popularité ne lui procure pas le bonheur espéré, et il s’enfuit à Cluny, où il pense qu’il pourra se fondre dans l’anonymat au milieu des centaines de moines qui composent ce monastère. Malheureusement, il est rapidement reconnu et contraint de revenir à Pontoise, mais toujours hanté par le doute, il repart à nouveau pour s’installer comme ermite sur une île de la Touraine. Hélàs, ses moines le retrouvent et c’est un nouveau retour à Pontoise. Enfin, dans une ultime tentative pour trouver enfin la paix, il décide de partir à Rome, bien décidé à ne jamais revenir à Pontoise. Ayant expliqué ses tourments au Pape Grégoire VII, celui-ci le réprimande et lui ordonne de retourner à sa charge, ce qu’il fait de bonne grâce cette fois-ci, ayant enfin compris que c’était là que se trouvait le but de sa quête. Il décède quelques années plus tard, après un bref séjour en prison pour avoir dénoncé la corruption et la mauvaise vie des prêtres (+ 1099) Saint-Gautier de Pontoise est le patron des prisonniers de guerre.