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 SAINT GUENOLE

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Jade
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Jade


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Date d'inscription : 16/12/2008
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MessageSujet: SAINT GUENOLE   SAINT GUENOLE EmptyLun 2 Mar - 19:35

SAINT GUENOLE (+ 504)

C'était au temps où les Bretons quittaient leur île, devant les envahisseurs saxons pour gagner l'Armorique. Winwalloë, fils de dame Gwen d'un notable gallois, naît près de Saint-Brieuc. On le confie à saint Budoc qui tient une école monastique sur l'île Lavret (archipel de Bréhat). A 24 ans, saint Patrick d'Irlande lui apparaît en le priant de fonder un nouveau monastère. Il part avec 11 compagnons et se fixe d'abord sur l'îlot de Tibidi au fond de la rade de Brest, puis sur la rive opposée de l'Aulne, à Lantowinnoc, Landévennec actuellement. Après sa mort, son culte se répand en Cornouaille bretonne et britannique. Dans l'abbaye de Landévennec, les moines ne manquent pas d'invoquer chaque soir "leur père saint Guénolé." De très nombreuses paroisses de Bretagne sont placées sous son patronage en particulier Batz-sur-Mer.
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Jade
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MessageSujet: Re: SAINT GUENOLE   SAINT GUENOLE EmptyLun 2 Mar - 19:46

La vie de saint Guénolé


SAINT GUENOLE Cfd32e10


Il est, à l’endroit où l’Aulne vient se jeter dans l’Océan, une abbaye ruinée, près de laquelle la ferveur des moines de notre temps a reconstruit un monastère. Son histoire se perd dans les origines de la Bretagne chrétienne ; ruinée plusieurs fois, incendiée, vendue, réanimée, l’abbaye Saint-Guénolé n’a pourtant jamais cessé d’être un lieu de prière.

Elle doit sa fondation à un moine celtique austère, celui dont elle porte le nom, Guénolé, ou en langue gaélique Winwalloe, qui signifie tout blanc. Sa vie est relativement bien connue, grâce à différents manuscrits, fort anciens. Le plus connu est celui du moine Gurdisten, abbé de Landevennec, qui rédige son texte dans les années 870-880. Il dit lui-même utiliser une vie plus ancienne et plus courte, due semble-t-il à la plume du moine Clément, auteur d’un hymne à saint Guénolé. Retrouvé au British Museum, échappé au feu, le manuscrit est daté d’environ 860. Rédigé sur le modèle des Miracula, tant prisées de l’Occident médiéval, le texte est court et sobre. Il ne souffle mot des relations de Guénolé avec le roi Gradlon, histoire rapportée par Gurdisten, et à plus forte raison, n’évoque pas les événements tragiques relatifs à la ville d’Ys, légende popularisée au au XVe siècle, et reprise au XVIIe siècle par Albert le Grand.


Né en pays de Galles, de noble extraction, le père de Guénolé s’appelait Fracan. Vers 460, il émigre en Armorique et s’arrête sur les rives du Gouët aux environs de Saint-Brieuc en un lieu appelé aujourd’hui Ploufragan. Il était accompagné de ses deux jeunes fils, les futurs saint Jacut et Guethenoc et de leur mère, sainte Gwenn, que l’on représente souvent avec trois mamelles, selon le nombre de ses fils. A peine arrivée, Gwenn donne naissance à un troisième fils, le futur abbé de Landevennec.

Eduqué selon son rang, l’enfant manifeste très tôt des dispositions brillantes, mais surtout une aptitude supérieure à la louange du Seigneur. Tout petit, il demande à son père de le confier à quelque ancien, qui l’instruirait des choses de Dieu. Fracan refuse, jusqu’au jour où pris dans un orage brutal avec ses troupeaux, il fait le vœu de confier son enfant à Dieu, si cela Lui est agréable. Prenant l’enfant, il l’emmène au vieux moine Budoc sur l’île Lavret. En chemin, les voyageurs sont pris par une brutale tempête, que le petit Guénolé s’empresse de calmer.


Sous l’égide de Budoc, Guénolé apprend bien vite les lettres, et en quelques années devient « un éminent connaisseur accompli des Saintes Ecritures ». Sa sainteté se révèle dès l’enfance, lorsque Guénolé guérit un camarade tombé en l’absence de l’abbé. Guénolé se distinguait par son humilité et son amour des pauvres qu’il secourt, guérit, console, nourrit, à l’insu de tous, leur enseignant l’Evangile. A un frère qui lui faisait des reproches sur ses enseignements aux pauvres, Guénolé répond tout joyeux : « Béni sois-tu, frère très aimé, car tu as vraiment proféré contre moi le témoignage qu’il fallait. Alors que tous… ont les yeux aveuglés, toi seul as les yeux assez ouverts pour me juger avec tant de vérité ! ». Ses miracles se répandent bientôt et Budoc recommande à son disciple de ne pas, par sa modestie « éteindre la lampe que Dieu Lui-même a allumée, d’être condamné comme détenteur d’un unique denier, et de tenir pour superflus les dons de Dieu qu’il a voulu que tu aies gratuitement ». Parmi les miracles de Guénolé, on compte la guérison de l’œil de sa sœur, arraché par une oie, le miracle des serpents chassés de la contrée, la résurrection d’un enfant tué par un cheval et celle de la mère d’un de ses moines, et bien d’autres encore.

Après quelques années auprès de Budoc l’Ancien, Guénolé est pris du désir de s’en aller visiter les contrées autrefois habitées par saint Patrick. Une nuit, il eut la vision du saint irlandais resplendissant, qui le dissuade de mettre son projet à exécution, mais le prévient qu’il ne restera plus longtemps ici. Le lendemain, Guénolé s’ouvre de cette visite à son père spirituel, qui avec force larmes, lui donne sa bénédiction pour partir fonder un monastère et nomme 11 compagnons pour le suivre.


Le petit groupe, guidé par la Providence, s’en va vers la Cornouaille, et s’installe sur une île inhospitalière. De l’île, se découvre le panorama de ce qui deviendra Landevennec et les moines conçoivent le désir de s’installer en ces lieux. Ils étaient cependant inaccessibles à pied, et c’est par la prière de saint Guénolé, qui tel Moïse ouvrit les eaux, que le petit groupe gagne ce qui sera leur nouveau monastère. Guénolé y fait jaillir une source, et la vie monastique s’organise, les moines se multiplient. Nous sommes environ en 485.

La règle monastique, sur le modèle irlandais est sévère. Homme de prière, pétri de la lecture des psaumes, Guénolé est aussi tourmenté par les démons, qui d’après les témoignages de ses voisins de cellule le visitent la nuit et reçoivent de lui semonces et belles réponses. Guénolé se distinguait par la sévérité de sa vie ascétique : il ne s’asseyait jamais à l’église, usait pour son vêtement uniquement du poil de chèvre, dormait à même le sol, une pierre sous la tête, prenait pour nourriture le strict nécessaire, mêlant de la cendre à son pain quotidien, ne mangeant que deux fois par semaines au cours du Grand Carême. Il guérissait les malades et on venait à lui de toute la contrée, recevoir réconfort et demander guérison. Les moines furent un jour témoin de la visite du Christ, sous la forme d’un lépreux venu demander secours. Devant Guénolé, qui n’avait pas hésité à s’humilier pour guérir le malade, le pauvre devint resplendissant disant : « Vous n’avez pas rougi de moi dans mes détresses, je ne rougirai pas de vous devant mon père… ». On doit aussi à Guénolé la conversion de trois voleurs, venus cambrioler le monastère à l’heure de Prime. Arrêtés par Dieu dans leurs larcins, ils remettent leur vie entre les mains du saint moine, en demandant à être reçu dans la communauté. Bien qu’il soit impossible d’y ajouter pleinement crédit, c’est ici que l’on peut placer brièvement l’histoire du roi Gradlon. Ayant eu connaissance de Guénolé, ce roi qui n’était pas sans reproche, se met à fréquenter les moines, et, dit-on, le peuple en bénéficia. Guénolé fut aussi mêlé à l’histoire de la ville d’Ys, qui commanda au roi d’abandonner aux flots sa fille coupable. La légende peut comporter une part de vérité et être avant tout un rappel imagé d’un cataclysme historique, qui sous la forme d’un gigantesque raz-de-marée semble bien avoir dévasté les côtes de l’Armorique. Dès lors, Gradlon se retira à Landevennec, où il vécut jusqu’à sa mort. La vieille église romane conservait un tombeau que l’on disait celui du roi.


Parvenu à un âge vénérable, Guénolé reçut l’annonce de sa mort, et commanda à ses frères de se préparer. Selon la tradition codifiée au XIe siècle, il désigna pour lui succéder le moine Gwénaël. Ayant lui-même célébré la Liturgie et communié, chantant des psaumes, il rendit l’âme un trois mars, certain disent en 532.

Les reliques de Guénolé reposèrent en son abbaye jusqu’à l’invasion normande qui dévasta l’abbaye dans les années 913. Les moines fuient alors la Bretagne, et la topographie permet de suivre leur périple : on trouve quelques paroisses dédiées à saint Guénolé sur les rives de la Manche. Les moines sont invités à rester à Montreuil-sur-Mer, où ils fondent une abbaye portant le nom de saint Walloy, déformation flamande de Guénolé. Une partie des reliques fut disséminée dans diverses paroisses de Bretagne et du Nord. Une partie a été perdue à la Révolution, certaines sont revenues à Landevennec, à la réouverture de la nouvelle abbaye.

L’origine du nom de Landevennec est mal établie : certains proposent Lan-tevennec (l’ermitage de la falaise), d’autres ont une explication plus savante, qui proposent Lan-to-Winnoc, l’ermitage de Guénolé.


L’histoire des premiers siècles du monastère nous échappe et les chronologies des abbés données pour cette époque sont sans doute fantaisistes. Le premier document d’archives connu relatif à Landevennec est le décret par lequel Louis le Pieux, fils de Charlemagne imposait la Règle de saint Benoît, en lieu et place de l’antique règle irlandaise. L’abbé était alors Matmonoc. Landevennec connaît alors un très grand rayonnement, et si elle n’est pas la première (Lavret, fondée par Budoc l’avait précédée), elle est sans doute la plus renommée, aujourd’hui encore l’abbaye bretonne par excellence. En 913, les normands s’abattent sur le monastère ; les moines en fuite ne relèveront les ruines qu’en 950 ; encore faut-il attendre les XIe et XIIe siècle pour voir élever un très bel ensemble roman. C’est l’âge d’or de l’abbaye, qui s’entourent au XIIIe de murailles pour échapper aux convoitises.

Comme partout, le XVIe siècle, avec le régime de la Commende, les guerres de la Ligue et le vandalisme des troupes sonnent le glas du monastère. Il est un temps relevé spirituellement, matériellement et culturellement par la Congrégation de Saint-Maur, mais les querelles des Lumières ne l’épargnent pas. En 1766, il échappe de justesse à la suppression par la Commission des Réguliers, avant de disparaître à la Révolution. Les quatre derniers moines sont expulsés, et l’abbaye vendue tombe en ruines.

Cependant, dès la fin du XIXe siècle, né un projet de restauration de la vie monastique sur le site antique de Landevennec. Poursuivi sur plusieurs générations de moines, le projet aboutit en 1965 à la consécration de l’église de la nouvelle abbaye. Les moines bénédictins ont ouvert également un prieuré sur l’île d’Haïti.
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